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vendredi 2 août 2013

Le septième fils, Arni Thorarinsson

Hé, avec les blazes qui traînent dans ce bouquin, là c’est sûr, on va choper froid ; bye bye l’australie ! 

La ville se nomme Isafjördur et est coincée entre la station de ski de Tungudalur, que l’on peut facilement rejoindre en traversant le quartier de Holtahverfi via le boulevard Skutulsfjardarbraut, et le bois de Tunguskogur qui tapisse le fond du fjord. 

Les gens s’appellent Sigurbjörg Björnsdottir, Kolfinna Eglisdottir, Sigurdur Reynir, Fjalar Teitsson, Gudny Karvelsdottir, etc.

Le pays c’est l’Islande, capitale Reykjavik.

C’est donc un polar venu du froid... ça tombe plutôt bien avec la canicule écrasante de ce premier août (ah-ouh cha-cha-cha) bien qu’il faille être un peu maso pour mordre dans un texte écrit en dessous de zéro alors qu’il fait trente-six dehors !

À noter que cette fois l’enquête est vécue du côté des journalistes et surtout que le récit est entièrement écrit au présent. C’est assez rare pour déstabiliser pendant la première dizaine de pages, après ça glisse tout seul. Finalement je me rends compte que d’une manière générale on lit peu de romans écrits au présent, comme si le passé simple ou composé donnait de la distance entre d’une part, l’auteur et son bébé, et d’autre part, le bébé de l’auteur et le lecteur... Je crois que l'usage du présent de l'indicatif efface cette nuance et installe le lecteur dans la tête sinon de l'auteur, du moins du bébé de l'auteur, et si çà c'est pas du subjectivisme mon cadet je veux bien que le diable m'enc... heu, m'enchriste, tiens !

Tu comprendras encore une fois que je ne puisse rien te raconter de l’intrigue, ch’t’ai déjà averti que c’était un polar. À la rigueur je me m’autorise à te donner le nom du journaleux qui mène le train : il s’appelle Einar et il se fait battre comme plâtre par sa gonzesse Margrét. Mais je ne te dévoilerai rien du reste. Ne sois pas si pressé, farang-qui-ne-digère-pas-le-saumon-avarié, il sera sur mon bureau dès demain...


Quoi qu’il en soit, Arni n’est pas mon ami, c’est d’ailleurs pourquoi je l’appelle mon ami...







Je vous demande de faire gaffe à vos dents...


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