Histoires d’amour de l’Histoire de France, (t. 6)
Et oui, chères amies insoupçonnables, me revoilà sous la bure du père Hugo. C’est un lubrique, un émule de Sardanapale, je ne suis plus que sa chose lascive… Et, au motif de confessions auriculaires de plus en plus scabreuses, il est en train de me pervertir ; si je le dénonçais il serait passible des peines prévues aux articles 433-1 et 223-15-2 du code pénal. Il pourrait prendre sa carte à l’UMP, ‘tain, y s’fondrait dans l’air du temps…
Quoi qu’il en soit, pervers ou pas, l’ami Hugo a bien capté que j’étais en pleine période révolutionnaire et, comme c’est un patriote attentif, il a visé juste avec cet amour Sans-Culotte (ceci, cela).
Les femmes à la manoeuvre, donc.
Ça débute en mai 1766, quand l’experte es-fesse Rosalie Duthé, accessoirement danseuse à l’Opéra, dépucelle le jeune Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, duc de Chartres (futur Philippe Egalité) sur ordre de son père, Louis-Philippe Ier d’Orléans. Le bougre y prendra goût et tombera plus tard sous l’influence de Mme de Buffon et, de fil en aiguilles, pourrait-on dire, il mettra le cou dans la bascule à charlot.
Ouais, farang-contre-révolutionnaire, dis-toi bien que, gonzesses ou pas, débute alors une époque ou un paquet de francaouis (des deux sexes) vont aller se faire raser de près.
Cela dit, je veux bien te concéder que les filles ne sont pas en reste quant à la sauvagitude ; “les amazones rouges” ; “les tricoteuses jacobines” ; les bataillons de lorettes et de grisettes et autres harpies du genre : Theroigne de Mericourt, maîtresse de Danton, de Camille Desmoulins, de Barnave, de Populus, de Mirabeau, etc., sans parler de Manon, Mme Roland, l’égérie des Girondins, qui subjugua les Brissot, Pétion, Robespierre, et que dire des Olympe de Gouges, des Charlotte Corday, des du Barry, des Thérésia Cabarrus, des la Montansier…
Tu l’aura compris, Guy Breton ce n’est pas Mona Ozouf, mais cette approche “à fesses rabattues” de la révolution est sûrement nécessaire si tu veux posséder ton sujet.
Merci cher padre H., mais tes conneries me valent un vieux grimoire de 1929 intitulé : Mémoires Particuliers de Mme Roland (Firmin-Didot et Cie)... 'tain, ça court pas les rues, le truc est à prendre avec des pincettes et m'a coûté une couille, mais je sens qu'on va se régaler...
©Ça ira, ça ira... |
Je vous demande de faire vite… on nous attend Place de la Révolution !
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