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samedi 7 juillet 2012

Le moulin de Pologne, Jean Giono

Voilà un Giono étonnant, et tant pis si, comme moi, tu t’attendais à un truc du genre “Regain” ou “Le Hussard sur le toit”. Ce n’est pas du tout le style, c’est assez déroutant. Non, là nous avons à faire à la pathétique saga d’une riche famille de poissards, les Coste, arrivée tout droit d’un Mexique maudit dans cette petite ville de Haute-Provence (?) afin de se refaire la cerise. Bon, inutile de te préciser que ça va continuer à merder pour les Coste, une béchamel infernale jusqu’au bout. C’est l’histoire d’un sang mauvais, fatalitas...
Un personnage remarquable émerge cependant de cette tragi-comédie, le mystérieux narrateur, être médiocre et mesquin, mais point focal de l’histoire puisqu’il en est le truchement.


Je vous demande de vous démexicaniser...

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