Voilà
un Giono étonnant, et tant pis si, comme moi, tu t’attendais à un truc
du genre “Regain” ou “Le Hussard sur le toit”. Ce n’est pas du tout le
style, c’est assez déroutant. Non, là nous avons à faire à la pathétique
saga d’une riche famille de poissards, les Coste, arrivée tout droit
d’un Mexique maudit dans cette petite ville de Haute-Provence (?) afin
de se refaire la cerise. Bon, inutile de te préciser que ça va continuer
à merder pour les Coste, une béchamel infernale jusqu’au bout. C’est
l’histoire d’un sang mauvais, fatalitas...
Un
personnage remarquable émerge cependant de cette tragi-comédie, le
mystérieux narrateur, être médiocre et mesquin, mais point focal de
l’histoire puisqu’il en est le truchement.
Je vous demande de vous démexicaniser...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire