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lundi 9 juillet 2012

Je m’en vais, Jean Hechenoz

Oulala, le style Echenoz est vraiment très singulier (très agréable aussi). Il nous parle, nous interpelle, nous prend à témoin tout au long du récit, si bien qu’à la fin, on s’en fout de l’histoire, de l’intrigue. Non, ce qui est intéressant c’est la promiscuité qui s’installe entre le narrateur (le personnage principal, Ferrer) et le lecteur. T’as l’impression que c’est un copain qui te raconte, sur le mode de l'autodérision, une péripétie qui lui serait arrivée.
En fait, je ne sais pas bien si le style écrase l’histoire improbable qui nous est présentée ou si c’est le faible intérêt d’icelle qui exacerbe icelui.
Quant à la fin, elle est pratiquement sur le mode de l’écriture automatique, ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment ; un peu comme dans la vraie vie, finalement.
Bouquin paradoxal donc, délicieux voire jubilatoire à lire, mais laissant cependant la désagréable impression de passer à côté.


Je vous demande de vous dégoncourtiser...

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