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mardi 3 juillet 2012

Ethique et infini, Emmanuel Levinas

Ce que veut dire Levinas dans cet essai, ben y vaudrait mieux que soit lui qui en parle!
Tu ne te rends pas compte, innocent farang, comment ça fait mal quand les phrases de ce livre te passent derrière les yeux et viennent percuter ta VWFA (Visual Word Form Area ). Et l’Autre sait si j’ai le VWFA blindé, depuis le temps. Bon, blindé ou pas, y m’a bien scorifié le ganglion cérébral le Manu avec son Ethique et infini. L’est pas commode le bougre et il n’est pas question que j’aille me ridiculiser à t’expliquer ce que j’ai cru en comprendre, hein? Chuis pas... Comment ? J’ai dit non ! N'insiste pas... je ne... mais c’est du chantage, ça !
Ok, ok...

Alors voilà, pour Lévinas, avant tout, avant l’être, avant l’agissant, il y a la morale (l’éthique, donc). C’est le modulateur qui m’empêche de nier “l’autre” et de lui tordre le cou dès que je le vois.
Littéralement, le visage (ou toutes parties “vulnérables”) de l’autre, cette ultime fragilité, me rend solidaire de lui. Je fabrique mon identité à l’aune de cette responsabilité qui m'échoie tout à trac. Je tolère l’autre, je supporte l’altérité qu’il m’impose car il se met à ma merci. Lévinas appelle cela : l’expérience du visage.
Heureusement, il dit aussi que  je n’ai aucune obligation d’être aimable avec ce visage, cet autre qui c’est brusquement imposé à mes sens, ou de rester son éventuel débiteur, non, je peux décider de l’ignorer, ou bien de lui faire du mal, ou même mieux, de lui piquer sa femme. Mais je l’aurai cependant choisi. Je subjective, donc je suis...

L’est pas con le Manu, hein?


Je vous demande de vous ontologiser...

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