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dimanche 8 juillet 2012

Le cul des anges, Benjamin Legrand

Dans la séquence polar, après les frimas islandais d’Arnaldur Indridason, il fallait se réchauffer au soleil. On aurait pu trouver pire que les Alpes-maritimes, non?
Check :
Cannes, la Croisette, les mega-villas de la Californie, un réseau de disjonctés du pédo-snuff movie (les méchants, bien sûr), un tueur de la mafia russe trop émotif qui flashe sur la bombasse de sa cible (une partie des gentils), un groupe de rock en devenir (encore des gentils), des vieillards cacochymes et vindicatifs (toujours des gentils), des tueurs et des gardes du corps vraiment très cons, une paire de matafs de la sixième flotte US au mouillage dans la rade (un gentil, le black, et un méchant, le farang dégueulasse et galonné), une zonarde et son monstrueux clébard  en fils rouge. Course poursuite dans des cuirs de bagnoles qu’on ne pourra jamais se payer et petite escapade à Monaco. Et la fin épiphanique du vieux Lucien !  BLUM !

Un reproche, cependant, à l’encontre de cet excellent polar français: j’ai regretté de ne pas y croiser le bonson scalaire de Higgs; c’eût été complet, sinon de bon goût.


Je vous demande de vous inthenavytiser...

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