Voilà,
encore un pur exemple de la malignité des livres. Hier soir, je
tchaoupinais dans ma bibli kiss-cool, à la recherce des Misérables
(j’ai vraiment envie de le relire, bordel !), à l’endroit ou je
supposais qu’ils sont ces misérables², et, bien sûr, ils n’étaient pas
dans la première couche de bouquins, l’a fallu passer au deuxième
effet, c’est à dire virer la première rangée, celle que l’on voit
immédiatement, pour zieuter derrière, dans la deuxième. Bien sûr, je ne
les ai pas trouvés, tu te figures bien... à la place j’ai pris un coup
de neuralizer, tu sais, ce sextoy chromé qu'utilisent les MIB pour
subjuguer les témoins : SPLASH, bzzzziiiii...
C’est
ce bouquin qui m’a flashé ! Trente ans, au bas mots, qu’on ne s’était
plus croisé ; j’ai immédiatement oublié ce que je cherchais, j’ai saisi
ce Mario Mercier et suis allé m’enfermer dans ma cabane...
Pfiou... cet Arthur est dément !
C’est
tellement barré que je ne vois qu’une profonde peur des femmes pour
susciter une telle odyssée. Accroche-toi à ton membre turgescent, farangilingus,
car pour une fois il te servira à autre chose qu’à violer des petites
filles thaïlandaises (fumier!), tu vas avoir besoin de t'agripper à
quelque chose de familier pour suivre le Dément, à bord du fier navire
Tchiapakan, dans son périple à
travers les mers Psychique et Mémorielle. Cargaison psycho-sexuelle atroce, bordels flottants, sirènes
nymphomanes et édentées, couilles ambulantes et monstrueuses, vagins
vénéneux, équipage picaresque et vaillant capitaine borgne.
C’est fou, moite, visqueux, pervers, maritime et il y a une touche de Borges...
Un livre des bordures, pas du tout, mais alors pas du tout mainstream.
Ça
doit être un drôle de zigue Le Mario ! Hélas, comment trouver ces
premiers bouquins ? Les seuls trucs de disponibles sont de vagues
fadaises fortement ésotériques et des conneries sur le chamanisme.
Hé... serait-il possible qu’il soit mon ami ?
Je vous demande de regarder la lumière...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire