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dimanche 28 octobre 2012

À la trace, Deon Meyer

Bon, voilà, maintenant faut attendre la suite ; huitième et dernier Deon Meyer.
J’espère qu’il ne va pas faire comme les autres, faire sa feignasse et nous distiller laborieusement un bouquin tous les deux ans... Là, ch’erai obligé d’en dire du mal !
Mais non, farangos craignos, Deonny c’est pas une tafiolle, va être vaillant, bon garçon et cracher ses deux volumes par an... hum, disons un, alors. Je fais un rêve, je le vois Deonny, au milieu du veld, une cabane en tôle ondulée écrasée par la chaleur, il est agrippé à sa vieille Underwood, un paquet de Lucky (sans filtre) et une tasse ébréchée pleine de... (qu’est-ce qu’ils boivent comme poison, les ivrognes afrikaners ?). Bref, je le vois vaillant ce garçon, il sue, il tape à la machine à écrire, il est sale, en nage, torse nu, la bedaine débordant sur un vieux caleçon auréolé de tâches douteuses. Dehors, dans le veld cramé, un vieux coyote répond à une méduse... heu... bref, Deonny il ne nous décevra pas...
Pis c’est notre ami, n’oublions pas.
Pis il est de 58, ça compte çà, mon Jaco.

Pour le coup, il nous a fait un trois z'en-un, l’ami Deonny, il prend de l’avance disons ; c’est un gros 700 pages, hein? 
On y retrouve ce bon Lemmer dans un trafic de rhinos, on reprend du collier avec Mat Joubert qui récidive en “privé”, et quelques nouveaux venus dont Milla n’est pas la moindre. Trois séquences principales qui se mêlent dans un lacis fou et hyper-réaliste :
Des groupuscules islamistes, des cargaisons mystérieuses et extravagantes (!!!), des femmes fatales, des rhinocéros malades, des gangs, des diams, des barbouzes, de la dope, des gros flingues et des cadavres exquis... et toujours l’Afrique du sud actuelle en substrat nourricier.

A lui tout seul, ce mec est en train de nous pondre l’historiographie de l’Afrique du sud “moderne”.

Bravo et merci, môssieur Deon Meyer.




 Nein, Nein, Nein !
Je vous demande de ne pas lire ce Meyer, ce chien du mossad...

2 commentaires:

  1. Pis, la 54ième se profile, mais on s'en fout les Deon Meyer et les Baldacci nous accompagnent
    Bien amicalement
    Jaco

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  2. D'habitude je ne réponds pas aux jacqueries commises sous l'égide du triple A :
    - Anthropoïde, (à peine)
    - Anonyme (tu parles)
    - Âgé ( c'est sûr !)
    Mais, bon, chuis bien obligé de considérer tes cheveux blancs... vieux birbe ! un mec plus âgé de 1 036 800 secondes, ça force le respèt...

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