Cinquième opus de la série du Monde, “Les Rebelles”.
Celui-là, on l’appelle pas Jeannot (pas tout de suite), on dit Monsieur Jaurès, et on ôte son galurin.
Merci, merci, et encore merci pour cette compilation des discours de Monsieur Jaurès.
C’est,
comme d’habitude, extrêmement bien fait ; un court texte
d’introduction, qui cadre les dates, les occurrences, les
personnages ; on est installé dans le contexte.
Puis le texte, le discours, l’article de presse : limpide, pertinent, juste et vrai.
Des textes d’une force et d’une actualité sidérante.
Bordel
de merde, cent vingts ans après nous gésissons toujours dans les mêmes
problématiques de corruption, de prébende, de concussion, de surenchères
populistes et insalubres, d’objurgations indignées venant des bancs de
droite (nous sommes très souvent à l’assemblée), de ricanements ou de
chahuts puérils. PÔvre République... Et toujours la ligne claire de
Monsieur Jaurès, exemplaire et inébranlable d’humanité :
(en vrac)
République et socialisme (discours phare),
L’affaire Dreyfus, l’affaire Durand (la voix de la raison),
Le scandale de Panamas,
La peine de mort,
L’émancipation des peuples colonisés (... je vous le demande : de quel droit prenons-nous le Maroc ? Où sont nos titres ?),
Pas vous ou pas ça ! (philippique dévastatrice contre Aristide Brian, l’ami compromis de la première heure),
Liberté des enseignants,
Etc.
... A toi le soin, dans toutes les bonnes librairies.
Pfff...
Quel Soleil du Mékong ! Ce Monsieur Jaurès est éblouissant, à lire avec
des lunettes de soleil pour les sensibilités de droite ; l’aimait pas
bien les puérilités jésuistiques.
Quand je pense que l’autre hongrois à talonnettes c’est permis de l’utiliser... ça me tue !
L’ami Jeannot est notre maître.
Je vous demande de croire que je suis l'héritier de Jean Jaurès, ah, ah, ah...
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