Un
Deon Meyer de 2002 (pour la traduction française, du moins). Chuis
accro à ce mec et j’affure tout ce qui traîne. En fait, il faudrait que je vous demande de me démeyeriser...
mais surtout, n’en faites rien, je suis ravi de mon addiction
sud-africaine et je bénis mon bouquiniste préféré : Yannick, marché
dominical de la Place St-Aubain, 31000, Toulouse-con, dealer consacré es
livres de ce parvis occitandal. C’est lui qui m’a mis mon premier Deon
Meyer en pogne ; j’étais ferré... je n’ai même pas lutté pour tomber
dans sa puisette. L’est fort ce Yannick, un amoureux des livres. Ils
deviennent rares, faut les cultiver soigneusement...
Tu l’auras compris, farangia batavia, ce Yannick est notre ami !
Bien.
Du
bouquin, de l'intrigue, des personnages, tout ça, je ne te dirai rien ;
tu me connais maintenant, ce serait gâcher le plaisir ; à toi la
main...
Le
Deon Meyer c’est comme le John Burdet, le Emmanuel Carrère et autre
Alastair Reynolds : c’est de la hard-dope, c’est pas le petit joint que
tu t’expédies en loucedé, assis sur tes chiottes en feuilletant
Ciel&Espace, non, là c’est du brutal, tu chopes le Flash dès la
première seringue, ta vie bascule dans l’autisme pendant la durée du
trip, tu ne fais plus partie du consensus géo-localisé qui définit ton
cadre existentiel habituel ; tu es autre et ailleurs. Mmm, que c’est bon
!
Cela
écrit, j’ai eu les mêmes émotions avec les premiers Dan Simmons, pour
comprendre trente ans après que c’était un petit facho mesquin ; ça m’a
gâché la vie, putain ! Je n’aimerai pas avoir le même parcours avec
Deony (c’est quoi le diminutif de Deon ?), faudrait pas aduler
sottement, hein ?
Je vous demande de me rassurer...
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