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mercredi 1 août 2012

Jusqu’au dernier, Deon Meyer

Un Deon Meyer de 2002 (pour la traduction française, du moins). Chuis accro à ce mec et j’affure tout ce qui traîne. En fait, il faudrait que je vous demande de me démeyeriser... mais surtout, n’en faites rien, je suis ravi de mon addiction sud-africaine et je bénis mon bouquiniste préféré : Yannick, marché dominical de la Place St-Aubain, 31000, Toulouse-con, dealer consacré es livres de ce parvis occitandal. C’est lui qui m’a mis mon premier Deon Meyer en pogne ; j’étais ferré... je n’ai même pas lutté pour tomber dans sa puisette. L’est fort ce Yannick, un amoureux des livres. Ils deviennent rares, faut les cultiver soigneusement...
Tu l’auras compris, farangia batavia, ce Yannick est notre ami !
Bien.
Du bouquin, de l'intrigue, des personnages, tout ça, je ne te dirai rien ; tu me connais maintenant, ce serait gâcher le plaisir ; à toi la main...
Le Deon Meyer c’est comme le John Burdet, le Emmanuel Carrère et autre Alastair Reynolds : c’est de la hard-dope, c’est pas le petit joint que tu t’expédies en loucedé, assis sur tes chiottes en feuilletant Ciel&Espace, non, là c’est du brutal, tu chopes le Flash dès la première seringue, ta vie bascule dans l’autisme pendant la durée du trip, tu ne fais plus partie du consensus géo-localisé qui définit ton cadre existentiel habituel ; tu es autre et ailleurs. Mmm, que c’est bon !
Cela écrit, j’ai eu les mêmes émotions avec les premiers Dan Simmons, pour comprendre trente ans après que c’était un petit facho mesquin ; ça m’a gâché la vie, putain ! Je n’aimerai pas avoir le même parcours avec Deony (c’est quoi le diminutif de Deon ?), faudrait pas aduler sottement, hein ?


Je vous demande de me rassurer...

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