Un délice à deux temps.
La première partie, “Utilité d’une littérature érotique”, n’étant pas la moindre. Il s’agit d’une conférence (1947) du grand Boris qui est une petite merveille d’éloquence, d’érudition, d’humour et de finesse. De la belle ouvrage où il est conclu que la littérature érotique n’existe pas ou plutôt que toute littérature est érotique et que le caractère obscène de celle-ci (si obscénité il doit y avoir) réside non pas tant dans la plume de l’écrivain que dans l’oeil du lecteur. Nous sommes tous une bande de farangs obsédés, quoi !
Puis viennent sept polésies d’humeurs érotiques dissonantes et dont je ne peux m’empêcher de te faire découvrir quelques strophes de celle intitulée “La Messe en Jean Mineur”. Attention cependant, la qualité et l’empreinte morale de certains de mes fidèles lecteurs m’oblige à préalablement aviser cette aimable clientèle que le texte qui suit revêt un caractère très, très, mais alors très, politiquement incorrect et qu’il est conseillé à ces nobles âmes sensibles de détourner le regard des lignes suivantes :
AMIS je veux éjaculer
Tout le vieux foutre accumulé
Dans la boutique de mes couilles
Je sens se roidir mon andouille
Il n’est plus temps de reculer
Mâle, femelle, âne ou citrouille
Ce soir je vais tout enculer
C’EST à l’église que je veux
Sodomiser tous ces morveux
Enfilons nos noires soutanes
Pareils aux boules des platanes
Nos roustons noirs font les nerveux
Nous sommes nus sous nos roupanes
Passe une belle aux longs cheveux
…
Je n’ose continuer plus avant et vous rends à vos légitimes dévotions absolutoires...
Je vous demande de débander...
Cher Fils à Papa,
RépondreSupprimerMerci pour ce vibrionnant hommage à la palette de notre Bison Ravi national. Oui, cet homme sait parler d'importance.
Mais ne nous demandez pas de débander cher Fils à Papa, c'est pas humain, ça.
Je vous embrasse sur la fesse gauche,
Votre Spiralwebman