Je sais, je sais, il faut que j’arrête, je sais...
Comme
ça commence à m’inquiéter, j’ai consulté ; Jean-Urbain, mon référentiel
médicastre, a été formel : j’aurais une meyérite digestive aiguë ! Ça
ne se soigne pas mais ce n’est pas mortel, il suffit de pratiquer un
petit régime, deux Meyer par mois, pas plus... ça va être dur de tenir
jusqu’en septembre.
Cela
dit, il vaut mieux avoir une “meyérite digestive aiguë” plutôt que de
faire une fixette sur les soldates nord-coréennes ou de se travestir en
drag queen de Raymond VI, comte de Toulouse... m’fin, je m’comprends.
Bien, ça c’est fait.
C’est
la troisième fois que Deonny nous invite à suivre les tribulations de
Thobela Mpayipheli. Il a chopé les nerfs cette fois le grand black
Xhosas; les tarés pédophiles vont le sentir passer...
Bien
sûr, et on ne s’en étonnera plus, le bouquin se présente comme une
dentelle d’imbrications narratives. Les affres de l’inspecteur Benny
Griessel, alcoolique en repentance, en seront le fil rouge et le
personnage chope pour le coup une épaisseur et une densité rarement
atteintes dans un polar.
Un régal...
Encore
merci pour la balade, cher Deonny et sache que grâce à toi je commence à
avoir un paquet de miles sur South African Airways.
Je vous demande d’avouer que vous vous êtes dérobertpépiniser...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire