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vendredi 8 août 2014

Le cerveau de Kennedy, Henning Mankell

Bon, de quoi qu’c’est-y qu’on cause, là ?

Afrique, sida, charity business, labos pharmaceutiques et expérimentations underground.
Quand la malebête de l’ultra-capitalisme teste ses vaccins contre le sida in situ, quand les cobayes ne sont plus des chimpanzés mais des africains comme toi et moi.

Une horreur, un livre ontologiquement épouvantable... mais mal torché, si je peux me permettre un léger agacement. Les personnages principaux, morts ou vifs, sont un peu falots, les transits aériens circumterrestres extravagants ; Grèce, Suède, Espagne, Australie, Mozambique, etc. Tous ces voyages… tout cela semble peu ancré, ou pas assez, du moins.

Malgré le thème “porteur” (avec tous les guillemets que cela impose) de ce bouquin, on est cependant assez loin de l’intensité dramatique qu’il y a dans “Les chaussures italiennes”.
Dommage,  il y avait pourtant là de quoi sinon faire chialer dans les chaumières (gauloises), du moins susciter un légitime courroux.

- Hein ? Pourquoi le cerveau de Kennedy ? Hum… Ben, demande à la commission Warren, voir si elle a retrouvé le susdit cerveau ; tu auras compris l’hyperbole j’espère, si la malebête peut cacher la vérité aux USA, pays de la liberté de la presse et tout le toutim sensément démocratique, devine de quoi elle est capable dans le tiers-monde, quand la démocratie des uns s’exerce au détriment de celle des “autres”. 
Attention, je ne déconne plus, là ! Que penserais-tu d'un sujet de philo qui poserait : 
"un cobaye peut-il être un humain, tant que c'est un pauvre ?"

C’est loin, l’Afrique… sont-ce des humains qui l'habitent, d’ailleurs ? ...

Oui, on a le droit de frémir.

Merci Henning Mankell, infatigable pourfendeur es malebête et merci au citoyen Patriçounet. (60 ballets, toujours prostitué) pour la suggestion.






no comment, putain de dieu…

1 commentaire:

  1. C'est beau comme tous les livres de Mankell. Concernant l'Afrique où il réside la moitié du temps, je te conseille aussi "l’œil du léopard" qui est désespérant et "comedia infantil" beaucoup plus réjouissant.
    Grosses bises.

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