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lundi 18 août 2014

La lionne blanche, Henning Mankell

Je sais, je sais…
Mais comment veux-tu que je m’en empêche, j’ai trouvé un filon de Mankell. Je me suis surtout aperçu qu’il en manquait un paquet à mon tableau de chasse !  Et puis il y a deux Henning Mankell en fait, il y a celui des “Les chaussures italiennes” et autre "Profondeurs" (que naguère l’ami Patriçounet m’objurgua de lire) et il y a celui de Kurt Wallander. Le premier me fait peur, le second me repose… Tu souffriras donc de me voir en repos farang-stakhanoviste.

Un polar entre Suède et Afrique du Sud à base d’apartheid, de tueurs blacks, d’afrikaners  fanatiques, d‘un ancien monstre du KGB reconverti dans le management  de terroristes, de Mandela en futur président, de de Klerk en futur ex-président, et de Kurt Wallander, toujours aussi gourd dans sa vie sentimentale.
Bien sûr, les cadavres sont exquis et réglementairement cachés au fond des puits, le méchant du KGB est un vrai psychopathe, le premier guerrier black Victor Mabasha est presque sympa, l’ami Nelson Mandela va l’échapper belle, et le préposé au fax devrait être viré !

Ah, j’oubliais, c’est dans ce bouquin que le pauvre Kurt Wallander va zigouiller son premier client, et rappelle-toi que ça ne va pas lui plaire… 

Qui plus outre, je m'autorise ce dernier conseil : fais bien gaffe à ne pas prendre un chaud et froid en lisant ce polar hétéroclimatique ; je te conseille  une bonne polaire et une thermos de café chaud pour les passages suédois tandis qu’un simple pagne en peau de springbok te suffira pour suer sang et eau dans les townships de Johannesburg.




Nelson
- Tu vois Fred, heureusement qu’il y avait Kurt dans ce polar !
Frederik
- Ouais, putain, heureusement...

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