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samedi 8 février 2014

Pavillon amiral, Patrick O'Brian

Aubrey-Maturin, t. 20

 Fallait bien que cela s’arrête, je sais.

Dernière page : 

… “À réception de cet ordre, procédez immédiatement vers Rio de la Plate, pour rejoindre l’escadre d’Afrique du Sud : vous embarquerez à bord d’HMS Implacable, pour envoyer votre pavillon amiral bleu à l’artimon, et prendre le commandement de l’escadre bleue.”
Jack tomba assis, enfouit le visage dans ses mains, presque démonté. Mais au bout d’un moment il dit :
- Voulez-vous me relire cela, Stephen ?
Stephen le fit et Jack dit :
- Pardieu, Stephen, je suis si content que ce soit vous qui m’apportiez cette nouvelle… 

Dans l’intervalle nos vaillants surprise auront participé à l’émancipation du Chili de façon active sanglante et marine. Sous couvert de relevés hydrographiques, tu auras ta dose de poudre, d’assauts furieux, d’abordages sabres au clair, farang-sanguinaire.
Toujours dans le sillage du grand Cochrane…

Mais voila, c’est fini ; mes quarante jours à la mer s’achèvent sur du Boccherini et dans la vision d’une noble pyramide de voiles, coque noyée, par avant tribord, en route vers le cap Pilar et le détroit de Magellan.

Jack, Stephen, Killick, Joe Plaice et tous les autres, nous nous retrouverons mes amis car désormais je suis chez moi à bord de la Surprise ; du coqueron à la grand-chambre ; des poulaines au gaillard d’arrière ; des fonds de cale à la pomme du grand mât.
Aimable Surprise, tu n’es pas vieille, non, tu es une demoiselle et sache que j’ai rarement refermé un livre avec le coeur si lourd…

Merci très cher Richard Patrick Russ (Patrick O’Brian), cette série fut encore une fois une estimable traversée, et, comme dirait Stephen : Dieu et Marie et Patrick avec vous, Votre Honneur.






Au revoir et adieu, jolies filles madrilènes,
Au revoir et adieu, jolies filles d'Espagne...

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