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dimanche 8 décembre 2013

Les Portes de la création, Philip-José Farmer

Tome 2 de la Saga des Hommes-Dieux.
...
Donc le camarade Wolff n’était autre que le Seigneur Jadawin, t’as vu le coup ?
Seulement au lieu d’être un dégénéré comme le reste de ces vilaines gens que sont les autres Seigneurs, Wolff est resté suffisamment humain pour nous être très sympathique. Hélas, la vie est vraiment une chienne ; à peine a-t-il recouvré la jouissance de son petit cosmos privé (et de sa donzelle Chryséis), qu’un nouvel emmerdeur s’invite au bal. Ouais, le “dabe” de la tribu, le célèbre et redouté Urizen qui semble être un vieil enculé de première et qui va piéger toute sa progéniture dans son univers de poche perso bourré de chausse-trappes et de portes bipolaires :
- Face : c’est bon, tu avances, 
- Pile : t’es pulvérisé, écrabouillé, noyé, carbonisé…
Figure-toi que cette joyeuse clique tribule d’un monde à l’autre (ou à l’intérieur d’un même monde) par le truchement de “portes” spacio-événementialo-concomitantes, disons. En l'occurrence et sur le monde d’Urizen, les portes sont mortelles une fois sur deux. Un coup à décimer une famille, ça : hé, si t’as un vieux de ce calibre tu peux porter plainte, ch’t’assure, appelle immédiatement Philippe Baudis, t’as des droits à faire respecter, merde !
Au passage, tu noteras l’influence de la mythologie hellénique dans la série, et plus particulièrement dans ce tome où il est difficile de ne pas comparer la lutte des enfants (les titans) contre la folie filicide qui anime Urizen (Ouranos).
Non, tout cela pour te confirmer qu'il ne va pas avoir beau spiele notre Seigneur Wolff, mais t’inquiète, il a quand même la situasse en pogne, vers la fin… Ouf !


Ceci dit, ami Phi’ip, c’est quand qu’on respire ?...


Gaïa




Ma chère, je vous conseille la péridurale...

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