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dimanche 10 novembre 2013

Les Yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol

Et non, tu ne rêves pas, farang-ébaubi, je viens réellement de lire ce truc. 
Je sais, c’est du vice, mais ils m’intriguaient depuis longtemps ces cador(e)s de l’écurie Arlequin ; les Marc Levy, les Katherine Pancol, les Guillaume Musso & Co.
Et ouais, faut pas mourir con, sans compter qu’il doit bien y avoir une raison pour que ces bouquins fassent des cartons pareils. T’as vu les tirages ?
Non, je ne pouvais pas test, fallait que je vois ça avec les yeux que j’ai en propre et qui, non pas tant corollairement que tautologiquement, sont à moi.
Brèfe, je me suis bouché le nez, j'ai retenu ma respiration, et j’ai plongé dans ces sept cents pages.
Plouf…

Quarante-huit heures après…

C’est un marigot !

Mesdames, faites vos courses, vous allez pouvoir bourrer à ras la gueule votre sac à main de  lieux communs, de personnages caricaturaux et de situations rien moins qu’improbables ; femmes vénales, gros beaufs bardés de pognon, vieilles rombières hautaines, blondasses mijaurées, insupportables progénitures, et même la fille cachée de la Reine d’Angleterre dans le rôle de la voisine de palier… Pffff.
Est-il seulement envisageable que les filles soient si bêtes et si méchantes ? Cette Pancol n’aime vraiment pas sa prochaine !
On est très très loin d’une Anna Gavalda avec son superbe  “Ensembles c’est tout”. Là il y avait de vrais personnages, des vraies gueules cassées, là il y avait une humanité . Cette chère Anna n’a pas sa pareille pour susciter le côté féminin qui gésit en chaque macho. La Katherine, elle, n’a su éveiller que mon côté misogyne.

Veux-tu que je te dise, farang boulevardier, j’ai eu l’impression de lire une sorte de sous-Feydeau écrit par Christine Hass… heu… Katherine Pancol ;  “Martine au pays des crocrodiles” en somme.

Et le pire peut-être, ce n’est même pas vulgaire, c’est simplement con.

Pour en revenir aux crocodiles, saches qu’ils existent réellement dans ce bouquin, ils cherchent la transcendance dans une ferme  de crocodiles au Kenya. Oui, tu n’es pas sans ignorer, chère être humaine occidentale, que le crocodile n’attend que ça, se transcender en sac à main, et si possible teinté et verni en rouge vif, avec fermoir doré constitué de deux petites sphères simili or, qui délivre son clack feutré quand il se verrouille pudiquement sur l’indispensable foutoir qui définit ta vie de femme émancipée.

Quoi qu'il en soit, chuis venu, j'ai vu, chuis vaincu !
 




Je vous demande de ne pas me teindre en rouge...

1 commentaire:

  1. Tu m'étonne !!! je ne regrette pas de te rincer les méninges avec un Bourdaluche de temps en temps .....

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