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lundi 4 novembre 2013

Cyber China, Qiu Xiaolong

Cher farang iscariote, te souvient-il qu’au précédent commentaire je te narrais  comment Persée, alias le Patriçounet Doré chevauchant Pégase, me gratifia de deux merveilles de l’écriture IPM (XIIe Internationale Post Moderniste) ?
Ben, je t’ai bourré le mou, il est temps que je te dessille (<--- ce blog est époustouflant, décillatoire !) car en fait de Persée, il s’agissait plutôt de Sancho Pansa juché sur son Rucio (125 Peugeot). Note que ça n’enlève rien au fait qu’il m’apportât les bouquins comme promis et qu’ils sont remarquables, mais la vérité m’oblige à te le dire, ce très cher ami n’a rien du Persée tenant la tête de Méduse d’Antonio Canova, non en fait c’est un petit brun hirsute, râblé, mal rasé, doté d’une coquetterie dans l’oeil et d’un pied bot, qui pue du bec et qui bat son âne et sa femme ! Cela dit, il fait des efforts, il vient d’acquérir une vieille haridelle qu’il a rebaptisé Rossinante et a définitivement délaissé la passoire à nouilles en inox qui lui tenait lieu de couvre chef pour adopter un casque de motard avec lunettes d’aviateur et tout. Qui plus outre, il potasse présentement son “Petit guide à l’usage des défenseurs de la veuve et l’orphelin” (Bernard-Tapie-Edition, collection : Les Altruistes Résolus); te dire s’il va avoir de la gueule en Don Quichotte la prochaine fois qu’il viendra se crasher dans ma glycine !
Remarque bien, CLF, tant qu’il débarque avec des bouquins dans ses fontes, il peut même se maquiller en Zorro chevauchant Tornado si ça lui chante, il y aura toujours un petit coup de muscadet au frais pour cézigue...


Bien, bien…

Et ce Cyber China, finalement, hum ?

Bon, toujours notre poète-flicard Chen Cao aux manettes, dans une cyber embrouille cino-capitalistico-communisse.

Alors au menu:
Bulle immobilière, anguilles au gingembre, traque de grossium corrompus sur internet, boulettes de viande au soja et aux oignons, prébendes et prévarications, infusion de thé rare, crime maquillé en suicide, vin de riz jaune chaud servi dans un bol, cadres du parti corrompus, tofu fermenté à la sauce pimentée, belle journaliste, assiette de crabe bleu décarcassé... nouilles avec tranches de porc au chou vert... canard laqué à la peau croustillante et juteuse… STOP !                                                                                   
J’ai faim !
Ce n’est plus de la cruauté là, c’est de la gourmandise !
C’est un des sept péchés capiteux !
(Faut quand même être con pour trouver que la gourmandise c'est mal, non ?)







Je vous le demande pour la dernière fois : à table...

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