Pages

mardi 5 novembre 2013

Le facteur ascension, Frank Herbert, Bill Ransom

Je ne te cacherai pas qu’il me tardait d’en finir avec ce cycle du programme conscience-ceci-cela.
Il appert que c’est Bill qui a fini le boulot en écrivant ce dernier opus seul (ou presque) car l’ami Franky a becté son bulletin de naissance avant d’avoir terminé le job. Faux-frère, vaï !
À force de réinventer Dieu à longueur de livre, t’as forcement fini par l’avoir sur les endosses, à Cézigue ; une sorte d’effet placebo, quoi ! T’affirmes que Ça existe, tu l’écris, et crac ! Il te rappelle à Lui, recta ! T’as vu le coup ?

Tu sais quoi, pitoyable-farang-breton-à-bonnet-rouge ? On ne devrait jamais prononcer Son nom à l’Autre… sans compter qu’on ne devrait jamais quitter Montauban, ce n’est pas prudent non plus.


Tu l’auras compris, ce n’est pas le meilleur des quatre livres de ce cycle. Note qu’il a fait ce qu’il a pu l’ami Biloute ; il a essayé de recoller les morceaux de varech, mais c’est très laborieux, surtout les cinq cent quarante et une dernières pages.


Alors, qu’est-ce qu’on a :
Toujours un Raja Flatterie dans le costard du Pol Pot de service, Crista Galli, la fille d’Avata (la conscience varechienne de Pendora) et de Dark Vador (qui, je te l’accorde, n’a rien à foutre ici), plein de jeunes gens aux fortunes diverses, quelques vieux mutants reconvertis en guérilleros zen, un vaisseau spatial sur l’orbite haute, etc., etc., etc. ...


M’enfin, ça n’en finit plus ; du petit planet opera, quoi.


Plus sérieusement, si tu n’as jamais lu du Frank Herbert, oublie ce cycle et tente plutôt celui des saboteurs avec L’Étoile et le fouet et Dosadi, ou même en one-shot La ruche d’Hellstrom, La mort blanche, etc., l’était pas avare de sa plume l’ami Franky. Sans oublier que si  tu aimes le gros calibre, tu as toujours l’excellentissime et inégalé cycle de Dune.


[Petit supplément gratuit d’auto-apitoiement ; toi prendre, toi prendre…]


Hé, farang-impécunieux, sais-tu ce qui me fait vraiment chier ce mois-ci ?
C’est d’être déjà trop raide au cinq du mois pour pouvoir affurer le Dominium Mundi de François Baranger (23,75€), La grande route du nord (t. 1) de Peter F. Hamilton (23,75€) et surtout le dernier Iain M. Banks : La sonate hydrogène (22,80€).
Putain, soixante-dix sacs pour à peine plus d’une semaine de lecture, ch’peux p’us assurer mes cadets ! Chienne de vie… j’aurais dû être libraire !  Quel métier glorieux ça doit être, pouvoir lire les bouquins gratos avant de les vendre ; un peu comme si tu pouvais refourguer le pain que t’as déjà mangé !
Mais ne rêvons pas…



Pauvre hère




Donn’ arrrgent, nourrritur, enfants malad’...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire