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jeudi 7 novembre 2013

Le présent du passé au cube, Yves Coppens

D’jà, on dit Môssieur Coppens.
Hé, je te signale qu’on parle du papa de Lucy, t’es pas fou, non ? Du vieille France doré sur tranche, une épée, un cador… une figure ; un mec capable de te dire à quelle heure t’as fait caca il y a deux cent mille ans, et ce, juste en zieutant une de tes rognures d’ongles fossilisées qu’il viendra de trouver en repiquant des radis en Éthiopie. Bordel de dieu, ça force le respect des trucs pareils !
Ouais, crois-moi farangus-australopithecus, tout ce que raconte cet homme est passionnant, on s’arrêt’rait pus… hélas ce troisième volume des nouvelles de la préhistoire est, comme les deux précédents, dramatiquement court : un peu plus de deux cents pages !
Ami Yves, te serait-il loisible de le bourrer un peu plus, le prochain ?
Pour le titre, je suppose qu’il s'appellera : Le présent du passé au Tesseract (pour ceusses qui n’ont pas vu le film, il s’agit d’un hypercube). Mais surtout remplis-le bien, plus de quatre cents pages, hein ? Et ouais, mon bon vieux Yves, tu orbites au firmament de notre environnement culturel au même titre qu’un Hubert Reeves, un Michel Serre ou un Stephen Hawking. Nous avons soif de vos écrits, nous reniflons vos traces et nous nous délectons de leurs fumets ; vous êtes d'inamovibles Pygmalions, toi et tes potes, et nous adorons voyager juchés sur vos épaules...et ouais. 
Donc, cher grand homme, plus de quatre cents pages la prochaine fois que tu rends ta copie à cette noble Odile, capito ? (Galatée a bien le droit d’avoir quelques exigences, merde ! )
Oups ! Je m’ai emballé, là… je te présente toutes mes confuses.


Il s’agit donc d’un voyage aux confins de l’humanité, les us et coutumes de nos lointains ancêtres erectus, habilis, ergaster, néhandertal, etc.
Que mangeaient-ils ? se brossaient-ils les dents ? où achetaient-ils leurs clopes ? et mille autres détails fascinants qui auront fait de nous l'Homme des temps modernes, un animal “total”, non seulement holistiquement adapté, mais en passe d'acquérir le statut d’animal “adaptant” car après avoir subi le joue de son environnement pendant des millions d’années, il le façonne désormais sans vergogne. D’’objet nous sommes passés sujet.   


Quant au fait qu’il est probable que nous nous bouffions déjà les uns les autres il y a deux cent mille ans (où chais plus combien), ben ça confirme que toute la mauvaiseté qui nous habite vient de loin et qu’il n’y a finalement rien d’étonnant à constater que même métaphorique, l’anthropophagie fait toujours florès ; l’homme est devenu sa propre ressource.
Tu ricanes ? Tu trouves que j’exagère ? Ne penses-tu pas que ton DRH te prend pour une ressource ? Ton banquier ? Et mieux encore, sais-tu qu’il existe une curieuse secte d’illuminés dont les adeptes se réunissent tous les dimanches matins pour bouffer un morceau de leur dieu (fait homme !). Ne sont-ce point des cannibales ?


Cela dit, je m’interroge : au fil de l'évolution, les femmes sont-elles devenues des hommes comme les autres, hum ? Non, j’déconne, vous fâchez pas les filles...



Ah, que je t’aime cher Yves Coppens ! J’aime ton élégance rondouillette, j’aime la mousse blanche et millimétrée qui barbouille ta frimouse de patricien, la lueur malicieuse qui point dans le coin de ton oeil, le timbre rassurant de ta voix qui raconte, car oui, quand je lis un de tes livres, je te vois et je t’entends.


Bravo, merci et continue longtemps cher Yves.


L.ucy in the S.ky with D.iamonds



My heart belongs to daddy...

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