Écoute, farang-miss thatcherrien, chuis très z'embêté sur ce coup là car j’ai toujours dit pis que pendre des quatrièmes de couverture... ceci-cela.
Alors vas-y, jette-moi des pierres... si, si, lapide-moi car j’ai beaucoup médit. Cette quatrième est tellement parfaite que je me vois contraint de t’en délivrer la substantifique moelle :
Saki (1870-1916)... double lignée : Wodehouse-Waugh et Kipling-Wilde (oui, oui, Oscar)... personnages prêts à tuer leur propre mère pour un mot d’esprit... cruel... sarcasme...
et ça finit par :
… il y a du cynisme et de la rage chez Saki.
T’as eu un résumé du résumé... tu paieras le double !
Comme il faut toujours que j’ai le dernier mot, j’ajouterais que voilà un solide misogyne pourfendeur de futilités qui écrit avec une plume trempée au bénitier de la méchanceté :
...
Les Beauwhistle ne sont pas nés dans la pourpre, vous savez, [...] Ils ont très bon coeur - jamais ils ne manqueraient un anniversaire. Je ne sais plus ce qu’il faisait, quelque chose dans le Cité. C’est de là que vient le patriotisme. Quant à elle, bah, ses robes sont fabriquées à Paris, mais elle les porte avec un fort accent britannique. Ce qui prouve bien son civisme. Elle a dû recevoir une éducation très stricte, car elle se donne un mal de chien pour bien faire ce qu’il ne faut pas. Cela de nos jours n’a d’ailleurs plus aucune importance, comme je le lui répète. Je connais des gens irréprochables qui sont reçus partout.
(Reginald on Worries)
Le rosbeef Saki est mon ami... il n’en reste plus une seule tranche ; j’ai tout bectaresse, j’ai léché le plat jusqu’à la quatrième ! Cela dit, le rosbeef Saki n’est quand même pas mon ami, c’est pour cela que l’appelle mon ami... tu te souviens ?
Tu peux bien te figurer que je n’en resterai pas là avec l’ami Reginald, m’est avis que la météo est à l’orage... va pas tarder à pleuvoir des gigabits de Saki depuis l’orbite basse.
(pourvu qu’il y en ait assez ! …)
Pierre-Paul Feyte (Brouuum !) |
Hé, en bas, je vous demande de faire gaffe !
J’envoie du Saki...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire