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lundi 25 février 2013

D'un bord à l'autre, Armistead Maupin

Bordel de Dieu ! Chuis définitivement accro à ces chroniques de San Francisco ! 

Accro et schizophrène en plusse. Un pied dans le San Francisco des années 80 et un autre dans le Shanghai des années 90. Qiu Xiaolong vs Armistead Maupin... Gaffe, les coutures du calbut ne vont pas tarder à craquer. J’ai la pile TCP/IP en train de se faire déborder par la dextre et la senestre... ça crée un petit grésillement continu entre les oreilles, des sortes d’acouphènes que seule la chimie lourde batave est capable de circonscrire. C’est pas facile, ma brav’ dame...

Tous les aimables personnages scintillants des années 70 de Barbery Lane ont été abrasés par les vents du temps ; même les célèbres escaliers en bois de séquoia menant au 28 sont en passe d’être détruits par la municipalité, sont devenus dangereux, dit-d
onc. Madame Madrigal peut toujours pétitionner, c’est paumé d’avance
Brian n'ose pas avouer à Mary-Ann qu'il a peut-être le sida, Mouse entre en résilience grâce à son nouveau camarade Thack et il y a de l'eau dans le gaz entre Dede et D'or.
Booter, le nouveau mari de Frannie (la mère de Dede) et membre du club très sélect Bohemian va vivre de très singulières expériences entre son séjour exclusivement masculin du Grove et le camp retranché des gouines radicales de Wimminwood...

Dialogues serrés, récit toujours cocasse bien que teinté d’amertume, nouvelles gueules picaresques voire explosives (l’odieuse Rose), et  toujours l’amour...

Et pour notre plus grand bonheur, Mouse (Michael) occupe encore une fois la première place des personnages récurrents ; un mec adorable...

Merci l’ami Armistead...





Je vous demande de vous féminiser...





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