Le
Manu, bien que je prenne ses livres à rebours, est vraiment un artiste
de la biographie. Son Limonov était exceptionnel, ce K. Dick, pourtant
antérieur de plusieurs décennies (1993) est excellent.
La réalité selon K. Dick est un drôle de merdier. On l’avait déjà bien compris en lisant les “Ubick”, les “Glissement de temps sur Mars” et autres “Guérisseur de cathédrales”, ou en regardant les films tirés de son œuvre : Blade Runner, Minority Report, Total Recall, etc. On en est totalement certain après avoir lu ce Carrère ; le Phi’ip était complètement barjo. C’est sûrement Kafka qui à écrit le scénario de sa vie. Sa sœur jumelle morte de faim peu après sa naissance, sa mère écrasante et quasi victorienne, la ribambelle de femmes qui ont partagé sa vie, sa plongée dans le mysticisme, la drogue, la paranoïa, la dépression et finalement le délire. Paranoïa et délire qui culmineront dans “Substance mort”, son meilleur texte pour ma part.
Avec “Je suis vivant et vous êtes morts”, Carrère nous entraîne dans la lente et inéluctable descente aux enfers de ce maître du haut château, de ce monstre sacré de la SF.
Oui, vraiment, un bouquin passionnant.
Encore merci, Ô Grand Manu, pour l’hagiographie de cet ange déchu.
Je vous demande de vous schizophréniser...
La réalité selon K. Dick est un drôle de merdier. On l’avait déjà bien compris en lisant les “Ubick”, les “Glissement de temps sur Mars” et autres “Guérisseur de cathédrales”, ou en regardant les films tirés de son œuvre : Blade Runner, Minority Report, Total Recall, etc. On en est totalement certain après avoir lu ce Carrère ; le Phi’ip était complètement barjo. C’est sûrement Kafka qui à écrit le scénario de sa vie. Sa sœur jumelle morte de faim peu après sa naissance, sa mère écrasante et quasi victorienne, la ribambelle de femmes qui ont partagé sa vie, sa plongée dans le mysticisme, la drogue, la paranoïa, la dépression et finalement le délire. Paranoïa et délire qui culmineront dans “Substance mort”, son meilleur texte pour ma part.
Avec “Je suis vivant et vous êtes morts”, Carrère nous entraîne dans la lente et inéluctable descente aux enfers de ce maître du haut château, de ce monstre sacré de la SF.
Oui, vraiment, un bouquin passionnant.
Encore merci, Ô Grand Manu, pour l’hagiographie de cet ange déchu.
Je vous demande de vous schizophréniser...
Merci au grand Patriçounet, Grace lui soit rendue.
RépondreSupprimerTu vois ma poule, j'ai quand même fini par le lire.
Je te demande de te réparer...