Ouais, vilain farang,
j’ai craqué, il a fallu récurer la librairie d’Augias, vitrifier les
scories que l’autre, là, le JC Bataille avait laissé traîner un peu
partout aux quatre coins de ma cervelle, façon puzzle. Pour cela j’ai
deux ou trois trucs infaillibles; le mois dernier je me suis refait la
cerise avec un Jack Vance, cette fois ci un petit space-op à la Hamilton
s’imposait. Remarquez, un Dan Simmons eût fait l’affaire, hein? chuis
plus une pimprenelle de l’année, mais c’est l’Etoile de Pandore qui
m’est tombée sous les pognes. Là, pas de chichis, pas de bondieuseries à
la Dan Brown pour âme neurasthénique en mal de bénitier, ni autres
conneries magiques, non, de la SF pure et dure, de la techno de pointe à
tous les étages, une foultitude de personnages, de temps, d’intrigues
secondaires qui s’entrecroisent pendant sept cents pages (et ce n’est
que le premier tome des quatre de cette série, l’ouverture en somme).
Pis les estraterrestes sont vraiment antipathiques, comme se doivent
d’être les estraterrestes de bon aloi, méchants comme des peignes et on
sent bien que se sera eux ou nous...
Un putain de Space-op à peine un peu longuet, ça se lit les yeux fermés.
Je vous demande de vous désintostiquer...
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