Tiens,
encore un rosbeef (quoi, les irlandais ne sont pas des rosbeef ?). Mais
là, après le rouleau compresseur Hamilton, Sterne c’est du pissat de
jeune fille, on pourrait en boire sans problème. J'aurais dû opter pour
un truc intermédiaire, y aller plus progressivement au lieu de tenter ce
grand écart civilisationnel. Mais la pile des livres à lire étant ce
qu’elle est, c’est “le voyage sentimental” qui est sorti.
Remarque, lamentable farang,
que passé la préface, nous nous sommes bien installé dans le climat
suranné (1760) de ce voyage entre France et Italie. Ça se laisse
gentiment picorer, c’est gazeux, aérien et joliment désuet. Le style est bien évidemment très XVIIIème et le voyageur (Yorick) est charmant, surtout avec
les dames. On ne retient pas grand chose des paysages traversés car tel
n’est pas le propos du livre, Sterne n’est impressionné que par ses
semblables, pas par la géographie.
Thank you, mister Sterne pour cette charmante parenthèse.
Je vous demande de vous désalbionniser...
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