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jeudi 21 juin 2012

Le voyage sentimental, Laurence Sterne.

Tiens, encore un rosbeef (quoi, les irlandais ne sont pas des rosbeef ?). Mais là, après le rouleau compresseur Hamilton, Sterne c’est du pissat de jeune fille, on pourrait en boire sans problème. J'aurais dû opter pour un truc intermédiaire, y aller plus progressivement au lieu de tenter ce grand écart civilisationnel. Mais la pile des livres à lire étant ce qu’elle est, c’est “le voyage sentimental” qui est sorti.
Remarque, lamentable farang, que passé la préface, nous nous sommes bien installé dans le climat suranné (1760) de ce voyage entre France et Italie. Ça se laisse gentiment picorer, c’est gazeux, aérien et joliment désuet. Le style est bien évidemment très XVIIIème  et le voyageur (Yorick) est charmant, surtout avec les dames. On ne retient pas grand chose des paysages traversés car tel n’est pas le propos du livre, Sterne n’est impressionné que par ses semblables, pas par la géographie.

Thank you, mister Sterne pour cette charmante parenthèse.

Je vous demande de vous désalbionniser...

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