Un classique du genre, m’avait-on assuré :
- Comment t’as pas lu ? Oh le paysanas que tu es ! Mais c’est “Le Srileur” mon vieux...
Sache, farangus horribilis,
qu’il m’en faut moins pour démarrer ; mon sang agriclole n’a fait qu’un
tour et sitôt mon éphémère cicérone expédié, j’amazonais
l’indispensable objet.
Bon,
au début c’est pas mal, quoi. Ok, ça a un peu vieilli (1997) et on a lu
vachement mieux depuis, même si ça reste potable. Un récit très rythmé,
linéaire et agréable, une intrigue bien ficelée; un généticien fou et
génial qui, suppose-t-on, magouillait des trucs pas clairs sur des
femmes peu catholiques, là-bas chez les sauvages, en Italie; une
croisade insensée et meurtrière menée par une secte de très méchants
ultra-catho; de gentils enfançons martyrisés, égorgés, carbonisés; un
héros brave comme toi et moi, toujours bien peigné, qui sort
l’american-express plus vite que la lumière (autant pour son ombre).
Bref, le monde libre était pratiquement sorti du bain quand, patatras !
La dernière phrase ! On la voit arriver pendant la dernière page... Ah
putain de bordel de merde ! Il nous fait un miracle ! Un vrai ; le
poisson y revit ! Donc, le môme, là, ben c’est le clone du petit
jésus... Pis, figure-toi qu’ il a gardé ses pouvoirs.
Y fait des MIRACLES, on te dit !
Pffff...
Je vous demande de répéter : 666, 666, 666 ...
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