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lundi 25 juin 2012

Genesis, John Case

Un classique du genre, m’avait-on assuré :
- Comment t’as pas lu ? Oh le paysanas que tu es ! Mais c’est “Le Srileur” mon vieux...
Sache, farangus horribilis, qu’il m’en faut moins pour démarrer ; mon sang agriclole n’a fait qu’un tour et sitôt mon éphémère cicérone expédié, j’amazonais l’indispensable objet.

Bon, au début c’est pas mal, quoi. Ok, ça a un peu vieilli (1997) et on a lu vachement mieux depuis, même si ça reste potable. Un récit très rythmé, linéaire et agréable, une intrigue bien ficelée; un généticien fou et génial qui, suppose-t-on, magouillait des trucs pas clairs sur des femmes peu catholiques, là-bas chez les sauvages, en Italie; une croisade insensée et meurtrière menée par une secte de très méchants ultra-catho; de gentils enfançons martyrisés, égorgés, carbonisés;  un héros brave comme toi et moi, toujours bien peigné, qui sort l’american-express plus vite que la lumière (autant pour son ombre). Bref, le monde libre était pratiquement sorti du bain quand, patatras ! La dernière phrase ! On la voit arriver pendant la dernière page... Ah putain de bordel de merde !  Il nous fait un miracle ! Un vrai ; le poisson y revit ! Donc, le môme, là, ben c’est le clone du petit jésus... Pis, figure-toi qu’ il a gardé ses pouvoirs.  Y fait des MIRACLES, on te dit !
 
Pffff...

Je vous demande de répéter : 666, 666, 666 ...

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