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jeudi 27 juin 2013

Le nom perdu du soleil, Pierre Pelot

Tome 2 de la série Sous le vent du monde, certifié Yves Coppens, ceci-cela... ch’tai d‘jà espliqué.


700 000 ans après Qui regarde la montagne au loin, (1 million d’années avant la prise de la Bastille, pile-poil), les ancêtres d’Aung San Suu Kyi sillonnaient allègrement la Birmanie. Il pleuvait déjà beaucoup ! En plusse, les - arrières x10X(?) - grands-parents ergaster de notre chère prix Nobelle ne maîtrisaient pas tout à fait le feu ; ils courraient après... les pauvres. Ne souris pas sottement, farangus-érectus, mais mets-toi à leur place ne serait-ce qu’une minute... 
Ok, ils fabriquent des “outils” depuis pas mal de temps, mais le feu est un outil qui a dû rester indomptable pendant des centaines de milliers d’années. Apprendre à le conserver, fut sûrement une occupation ne connaissant pas la crise vers le milieu du pléistocène inférieur, et ce bien avant qu’on pût même imaginer le fabriquer en frottant deux bouts de bois ensembles. Le feu est sûrement la plus merveilleuse des inventions, mais le problème avec cézigue c’est qu’il faut savoir le susciter à chaque fois que tu en as besoin...

Alors, je te le répète gentiment, ne te moque pas de Buhxa qui n’a pas su le garder vivant dans sa coque, ne ris pas plus des Xuah ou des Loh dans leur course éperdue après lui. Le feu du Ciel qui naît chaque matin à l’est, le feu foudroyant et imprévisible de l’orage, le feu sulfureux des montagnes qui le crache... mais pas encore le feu fabriqué ; on est dans une longue approche opportuniste, dans l'apprentissage, dans une sorte de pragmatisme héliotropique. Il est vital de courir après Le nom perdu du soleil.


… tellement petits, mais forts, ils se regardent, et ils marchent
    Marchant.
Ils avancent, ils marchent, ils vont de chairs et d’os et de sang, la lumière lointaine derrière eux, ils poussent et portent et traînent des ombres qui sont une partie terrible d’eux-mêmes, ils ont des regards dans lesquels brillent les mystères du ciel plus haut que les mystères des nuages, ils marchent, ils vont, la poitrine vaste remplie d’un bruit sans fin aussi mystérieux que le ciel, ils sont de chairs dures et souples, de sang qui coule chaud, ils sont de douleur apaisée.


En plusse d'être un formidable écrivain, l’ami Pierre donne ses lettres de noblesse à l'ethno-poésie paléolithique.


Chapeau bas et merci à l'artisse.



Do'mé atrra ! atrra !



Je vous demande d’être gentil avec la petite marchande d'allumettes...

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