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lundi 10 juin 2013

Étranges rivages, Arnaldur Indridason

Deux choses d’abord.
En preumse, merci au Grand Septon Patree Soonay pour la fourniture de ce glaçon islandais et, en deusse, merci au grand Mestre Arnaldur Indridason pour le reste du cocktail.

Un opus assez particulier de la série des polars dans laquelle officie l’inspecteur Erlendur.
Une very very cold case, en somme.

Tu te souviens, farang primesautier, que l’inspecteur est taraudé par la disparition de son jeune frère et ce pratiquement à chaque fois que nous le côtoyons dans ses enquêtes. Ça fait partie du background du personnage, de sa psychologie, au même titre que l’addiction de sa fille ; ça contribue à le rendre formidablement “normal” ce flicard islandais.
Ben dans ce bouquin, Erlendur revient sur les lieux de son enfance où se passa le drame :

Grosse tempête, le papa et les deux garçonnets se perdent dans la tourmente et ne survivront que notre héros et son dabe ; envolé le petit frérot, et surtout jamais retrouvé. Putain, tu vois le drame ? Évidemment, ça le mine ce truc, car dans ce blizzard d’enfer, il lui tenait la main au petit frangin Beggi, puis ils se sont lâchés et pfuiit... le frérot disparu pour toujours. Ça doit légèrement te pourrir la vie un truc pareil ; syndrome de la culpabilité du survivant en approche rapide !
Et donc, c’est plusieurs dizaines d’années après que le mystère sera peut-être levé sur cette sale affaire ainsi que sur d’autres disparitions mystérieuses. On disparaît beaucoup sur cette île !
Dans cette enquête, tu croiseras nombre de vieillards, et le gang des chasseurs de renards, et le vieux pêcheur Ezra qui naguère se vengea terriblement de son tourmenteur Jakob... et les spectres innombrables des morts d’autrefois.
Pour notre plus grand plaisir, Arnaldur ressuscite le passé et tricote un super costard d’humanité à notre cher commissaire Erlendur.


Attention cependant à ne pas démarrer cette série de polars avec ces Étranges rivages car il n’est pas représentatif d’une affaire du commissaire Erlendur. Si tu veux faire les choses bien, démarre par La Cité des jarres et enquille la suite proposée par ton wiki chéri, ou encore mieux, demande à tes libraires favoris...


Arnaldur Indridason est vraiment un bon ami, merci pour la bouffée d’air frais.




Je vous demande de foutre la paix aux renards...

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