Ouf !
Une petite respiration encore due à l’amicale prévenance de frère Hugo (que le cul lui pèle et que le diable le patafiole).
C’est toujours assez singulier de lire et relire les mecs de cette écurie, les Audiar, les Boudard, Les Simonin...
En l’occurence, chuis pas bien sûre de l'accueil que recevrait ce texte s’il tentait de sortir maintenant, en 2013...
Faut
quand même en convenir, c’est pas des parangons du concept
Égalité-Fraternité, les pépères qu’on évoque présentement, y z'ont juste
retenu Liberté sur le frontispice de la gueuse.
Les
anars de droite on dit, je crois. Ils feraient un peu transgressifs
dans le paysage sociologique actuel ; mi-talibans, mi-Archimède le
clochard.
Y
z’avaient pas les mêmes jactances que nous, pas les mêmes pudeurs. Faut
se remémorer, l’ambiance fin d’empire colonial... les haines
séculaires...
... Car
la paranoïa c’est bien joli, mais encore faut-il la fixer. À chacun son
déclic. Pour certains, la grande tourmenterie c’est Azincourt... pour
d’autres, c’est les adieux de Fontaibleau... moi, c’est Trafalgar, je
peux pas piffer Nelson, j’ai relu son amputaion du bras trois cents fois
et je peux réciter sa mort...
Ha ! Ha !... autant pour la Perfide.
Pis les gonzesses... Elles z'ont pas beau spiele les frangines :
…
Samantha. Elle a atterri chez nous à Pâques, l’an dernier, pour
s’inscrire à la Sorbonne. Elle parlait le français pas bien et suçait
mal. Maintenant, elle fait tout ça beaucoup mieux.
…
Et côté politicaille, l’était pas Mélanchonesque ni même Badinterien le gazier Audiar.
Autre époque, autres moeurs... Mais est-ce bien sûr ?
Mauvaise époque, mauvaises moeurs, mauvais garçons ; à lire au plus vite...
Je ne vous demande rien...
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