Tu n’es pas sans ignorer, farangis’cariote,
qu’en ce qui concerne la lecture (littérature ?), je suis la proie
d’une méchante compulsion de nature rosbifo-SFotropique. Dès qu’un
Reynolds, un Baxter, un Banks ou le gars Hamilton bouge une oreille, j’ai
des sortes de vibriles sensibles aux fluctuations pataquantiques de la
trame perfidalbionnesque ; y a des loupiotes qui s’allument, la haut, et hop ! chuis sur l’affaire. In the place !
Au premier abord, chuis resté sur mon quant à moi...
Des nouvelles... J’ai vilainement subodoré une arnaque, ch’t’avoue, dès
que j’ai eu le bouquin en pognes ; un raclage de fonds d’tiroirs, si tu
vois... une occupation superfétatoire de mon espace-temps économique...
grrrr... Un peu déçu de ne pas entamer une hyper-saga comme le camarade
Peter à l’habitude de nous en délivrer, mais soit, ne boudons pas nostre
plaisir et toutes affaires cessantes, dégustons ...
…
(Peu après)
Ben,
dis-donc, c’était drôlement bien, plusieurs nouvelles où l’on retrouve
l’excellente Paula Myo de “l’Étoile de Pandore”... te souviens-tu de
Paula Myo au moins, la célèbre détective tout droit venu des ruchers de
Haxley's paradise ? Celle qui cavalait après l’Arpenteur. Ben, elle est
dans trois de ces nouvelles... toujours aussi inflexible et efficace !
Une balade nostalgique à travers le Commonwealth intersolaire qui reste la toile de fond de ces historiettes.
- En regardant pousser les arbres
- Un électorat qui marche
- Si du premier coup...
- Le chaton éternel
- Le piège à démons
- Manhattan à l’envers
- Béni par un ange
J’aurais nonobstant préféré sept nouvelles de quatre ou cinq cents pages chacune...
Quel goulafre je fais !
Merci Ser Hamilton, c’était un parfait dessert à la Saga du Commonwealth.
Cela dit, cher Peter, il ne faut pas faiblir, allons, allons... on attend ton prochain univers.
Je vous demande de produire...
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