Miam...
Bien trop longtemps que je n’avais pas passé si agréables minutes.
Comment pourrais-je te convaincre du bonheur que j'ai eu à musarder dans ce recueil de poèmes ?
(f@p)
- La matière première du poète c’est la Vie et …
(misérable farang)
- Putain, si on démarre avec des lapalissades pareilles, ben il s’annonce fastidieux et jourdainien ton commentaire.
(f@p)
- Ok, laisse-moi préciser mon propos :
L’atelier du poète siège entre ses deux oreilles, c’est la solution de continuité entre son en dedans et l’en dehors.
L’ouvrier poète est un observateur qui décide d’ignorer les règles
discriminantes de l’objectivité ; il boit, tète, suce et se gorge du
moindre stimulus, de la morsure du froid, du temps, du vent, de la
douceur d’une autre peau, d’un reflet dans l’oeil du chat ou dans la
roulette du dentiste et qui anthropomorphise ce flot de données au delà
de la raison et des évidences, qui lâche la bride à son hémisphère
droite pour tordre le bras de la réalité avec ses mots, et nous la
restitue ciselée à l’aune de sa forge.
(méprisable farang)
-
Mouais, bon, finalement, ton ouvrier polète, là, c’est une brute, un
découvreur de fragilités, un empêcheur de calculer en rond.
(f@p)
- C'est exactement ça ; le poète est un déconstructeur de première, mais pas que.
C’est aussi (et surtout) un zélote patenté de la réingénierie des
signifiants sémantiques qui...
(détestable farang)
- Popopo ! Stop ! mais t’es pas fou d’élucubrer des trucs pareils, hum ? Où ça va, tout çà ?
Allez, envoie le bois !
...
Les arbres on les aime tant
On les voit peu mourir
Mais monter
Être fidèles
…
(indécrotable farang)
-
Ouais, c’est un connard d’écolo ton Claude Machin, là. Ça m’étonn’ pas,
tous tes poètes, c’est que des feignasses de bobos... Ta poésie, c’est
fifrelin. Lâche-nous !
(f@p, exterminé)
- Pfff... chuis esterminé !
Je vous demande de ne pas construire d’ayraultport sur ma tête...
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