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vendredi 30 novembre 2012

François Mauriac, Contre son camp, tome 11

On le comprend tout de suite, le bonhomme n’est pas Nietzchéen. Mais, fidèle à sa nature, il est capable de commisération. Je te l’accorde, ce sont ses béatitudes à lui. 
Ne pas oublier cependant qu’il a eu des hésitations suspectes, ce brave homme ; écrivain célèbre, incontournable plumitif du Figaro et académicien, il évitera de justesse le piège de la très Maurrassienne Action Française
Presque Pétainiste au moment des grandes heures.
Heureusement il va refréner tous ces vilains tropismes assez rapidement et garder un silence circonspect avant de finalement basculer du côté de Mon Général. Ouf !
Et, malgré la navrante tentation du goupillon et du képi, ce qui le sauvera à cet homme c’est qu’il n’est  pas antisémite et il tolère mal l’injustice que sa classe fait peser sur la Nation. Il ne supporte pas les requins de la finance et ça l'amène assez souvent à écrire contre son camp. Il a une éthique et, quoi qu’on en pense, ça reste un honnête homme de droite, finalement...

Mais non, farang bolchevisse, tous les gens de droite ne sont pas les crapules que tu supposes, non, il y a des simulateurs dans le tas, des qui font semblant. Mais alors, me demanderas-tu, pourquoi sont-ils si méchants ?
Parce que c’est dans leur nature mon enfant, ils n’y peuvent rien, ils sont câblés comme ça à la naissance.

J’déconne, bien sûr... 
Mais ceci dit, je comprends mieux pourquoi le Figaro me file des encombrements gastriques.
Déjà que le proprio actuel, le fils Bloch, en digne successeur de l’horrible Gaston Calmette, appert comme un garçon insupportablement vulgaire, alors ce n’est pas avec la fervente et très catholique plume de Mauriac que pourra passer mon indigestion.





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