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mardi 20 novembre 2012

Nouvelles chroniques de San Francisco (t. 2), Armistead Maupin

Retour au 28 Barbary Lane pour le deuxième opus des chroniques de San Francisco.

C’était bien avec le numéro un, c’est mieux avec cette suite. Là, les personnages sont tous installés, ceux qui devaient mourir sont morts ou vont mourir (ce salop de Beauchamp arrête de faire chier le monde), les jumeaux sino-californiens profitent correctement dans le ventre de DeDe, les amours perdues et retrouvées se croisent et se décroisent sans souci des genres ou des transgressions. Michael retrouve Jon (mais perd ses jambes), Mona renoue avec ses origines, et Burke, le nouveau petit camarade de Mary Anne découvrira les causes de sa phobie des roses et de son amnésie.


Et surtout, surtout, il y a ce grand moment épistolaire - grave et poignant - qu’est la réponse de Michael à ses parents (lettre à maman). C’est carrément Rousseauiste ; une merveille d’éloquence, de sensibilité et de tolérance qui te feront monter la larme à l’oeil, homo-farangus.


Brèfe, c’était un pur délice et en plusse j'ai découvert que la transsubstantiation confine à l'anthropophagie !

Céline est notre amie.




Je vous demande  de faire tourner le pétard...

1 commentaire:

  1. Ma vieille, je t'envie d'avoir encore les autres volumes à lire : tu vas rajeunir ! Ah, tu sais, Renat' !…

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