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mercredi 21 novembre 2012

Tous les matins du monde, Pascal Quignard

Monsieur de Sainte Colombe a deux filles et une viole. Bien. Ils vivent quasi-reclus dans une vieille maison au bord de la Bièvre.
Monsieur est un virtuose de son instrument et l’apprend à ces deux filles, Madeleine et Toinette. C’est un puriste, il est habité par sa musique, surtout depuis que sa défunte épouse le visite lorsqu’il joue et, étant légèrement misanthrope, il refuse de se produire devant le roi ou les sottes gens. Cependant, un jeune gourgandin, Marin Marais, est provisoirement accepté auprès du Maître. Pour ce qui est de la musique, ce jeune homme n’est pas à la hauteur des espérances du vieil homme, par contre, pour ce qui est de séduire les donzelles, il va y parvenir rapidement. Bien sûr, comme tous les bons salops, il se cassera la queue entre les jambes dès que Madeleine sera en cloque. Les années vont passer, la fille se pendra et le jeune salopiaud deviendra musicien à la cour. Tenaillé par le remords (?) et surtout pour apprendre les morceaux que le maître n’a pas voulu lui
enseigner autrefois, il continuera à venir écouter le vieux musicien en cachette.
Monsieur de Sainte Colombe finira par l’initier. Rideau final.


Une histoire simple,
belle, triste et janséniste sur la pureté, la compromission et la mort ; une réflexion sur l’art : à quoi et à qui sert-il ? 
...
D'accord, j'admets avoir été un peu sécos, là, mais t'as déjà vu le film et faut aller manger...

Sache nonobstant, que tous les matins du monde sont sans retour (XXVI).




Je vous demande de ne pas pisser dans ma viole...

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