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mercredi 12 décembre 2012

Visa pour Shanghai, QIU Xiaolong

De nouveau à Shanghai dans le sillage de l’inspecteur-poète Chen qui va cette fois chaperonner une sympathique et accorte jeune femme du F.B.I., Catherine Rohn, sur fond de triades féroces, de meurtres rituels et d’immigration clandestine.

Dans l’ordre, c’est le deuxième roman du camarade Qiu Xiaolong, il suit “Mort d’une héroïne rouge” et on est vite rassuré de voir que toute la petite clique de ses amis qui c’était mise en place lors du premier opus, retrouve, ici encore, son orbite rassurante autour de notre inspecteur chinois favoris ; Yu, Peiquin, le vieux chasseur, Petit Zhou et bien sûr, le nébuleux secrétaire du Parti : le camarde Li.

Bon, t’inquiète, bien que la Catherinette yankee soit gironde, c’est pas elle qui réussira à lui mettre le grappin dessus, non. Il y a quelque chose de slave dans le caractère de l'inspecteur Chen, faut qu’il soit malheureux en amour, qu’il ait la quéquette triste, pour être bon flic et bon polète.

Et, comme toujours, une petite piqûre de rappel sur les réalités de la Révolution Culturelle, on continue d’en redécouvrir les bienfaits dans quelques pages édifiantes. Rappelle-toi que les “jeunes instruits” des années 60 n’avaient pas beau spiele ; allez, zou ! Tout le monde à la campagne et vive la rédemption agricole et la rizière expiatoire... Rigolait pas le Grand Timonier !

Ceci dit, dans les livres de Qiu Xiaolong, il faut être attentif à ce délicieux fumet qui émane de nombre de phrases appétissantes quand il décrit les repas chinois. 
Et vas-y que je m’empiffre de boulettes de viandes parfumées, de soupes de canard, de brochettes farcies, de nouilles sautées aux calamars, de petits pouces de bambou frits dans ...  Oh Putain, j’ai faim !

Non, sans dec, vous pourrez m’expliquer ce que vous voudrez sur les Chinois, moi j’dis qu’un peuple qui pratique la tortore à ce niveau ne peut pas être tout à fait mauvais...




Je vous demande de ne plus saliver...

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