Pages

mercredi 19 février 2014

Au temps de l’Aiglon, Guy Breton

Histoires d’amour de l’Histoire de France (t. 10)

L’ami Hugolin est une crapule ! Je voyais bien que depuis quelques mois il tournait en rond, il ne trouvait plus rien d’un peu singulier à me faire lire ; j’ai fini tous ses Boudarluche, tous les Audiard, c’est même son complice Michou qui m’a dealé le Rocheford de la semaine dernière. Mais le Hugo n’avait pas dit son dernier mot, il a sa fierté le bigre. Le voila-t-y pas qui se pointe dans mon burlif avec cette chose en pogne et un méchant sourire vicelard sur la trogne : “Et çà, t’as jamais lu, hein ?”...

Va pour cette Histoires d’amour de l’Histoire de France (t. 10).

En gros il s’agit de l’Histoire de France sous le signe de la fesse. La majeure partie de ce tome est consacrée aux frasques putassières de ce gros con de Louis-Napoléon et aux influences diverses mais invariablement nocives de l’Impératrice Eugénie.
1853, mariage de Louis-Napoléon Bonaparte avec Melle Eugénie de Montijo, donc.
Un couple très mal assorti ces deux là. Lui a la libido carrément surgonflé tandis qu’elle ne conçoit la chose que très catholiquement. De fait, l’Empereur n’aura tout au plus que trois maîtresses par jour tout au long de son règne ! T’ai-je précisé, farang-priapique, que la donzelle Eugénie est d’une jalousie à faire pâlir le premier Othello venu ? Je te laisse supposer les fâcheries continuelles ; ça devait voler bas les assiettes et les invectives chez les Bonaparte. Le petit personnel en aurait eu des choses à raconter...
Cette Eugénie était une vraie teigne, une guerrière de salon et entre autres vilenies, c’est elle qui pousse l’autre bonasse de Louis-Napoléon dans l’expédition désastreuse du Mexique. Te dire s’ils étaient éclairés ces bougres là !

Ensuite on continue avec un court passage sur les femmes de la commune, les viragos des faubourgs ; Louise Michèle est à peine évoquée ; très déçu mézigue, je commence à me douter que l’ami Guy Breton n’était  pas un féministe convaincu, pour le moins.

Et on finit avec toutes les gonzesses des gross’ têtes du début de la IIIe République. Les légitimes (ou non) des Chambord, Thiers, Gambetta, etc.

Mouais...

Malgré les anecdotes savoureuses et les détails piquants, déchiffrer l’Histoire avec ce genre de binocles me laisse assez dubitatif (Desproges a déjà expliqué… pour dubitatif) ; chuis pas convaincu par la démonstration. Et d'ailleurs, y en a-t-il une ? Tout au plus un éclairage, nécessaire, certes, certes...
Faudrait bien reluquer le pedigree de l’ami Guy ; est-on bien sûr qu’il n’a rien fait sur les OVNI ?

Sans aucun doute vais-je très prochainement acheter les deux omnibus de cette série mais je vais surtout attendre que l'ami Hugo se reprenne, et me surprenne à nouveau avec des choses moins Lacaniennes, plus… aériennes.


El bandator





Je vous demande de débander...








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire