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lundi 29 avril 2013

Gatsby le Magnifique, F. Scott Fitzgerald

Yes !

Voila pourquoi je lis. 
C’est pour des bouquins comme ça, des auteurs comme ça, des personnages comme ça.

C’était superbe. Quelle puissance, quelle écriture ; une sensation presque douloureuse dans le ventre.

Je sais, tu souris, farang-universitaire, pour toi c’est de l’histoire ancienne Gatsby le Magnifique, on t’a sûrement obligé à le lire, au pire quand tu étais encore tout merdeux, ou, au mieux quand tu étais en fac ; ce ne fut hélas pas mon cas. Ma culture Gé, à moi, elle est bancale, n’obéit à aucun plan, aucune logique, elle est juste faite de ce que je peux respirer, agripper, voler au fil des contingences de cette chienne de vie ; elle est donc très hétéro-quelque-chose, et pleine de trous, si bien que des fois, la confiote passe au travers de la tartine, 'tain.

Pis d’abord, t’en connais beaucoup toi des êtres humaines qui lisent, dans tes entours, des sortes de pygmalionnes qui te feraient découvrir des Fitzgerald, des Leys, des Khaled Hosseini, des Lévinas, des Jaworsky, des Cyntia Fleury et des Steinbeck, hum ? Ben, si tel est le cas, t’as du bol ; profite.
Pour ma part je me débat avec quelques bribes volées à la radio, dans un journal, un mensuel, ou entre-devinées sur le net, dans un blog, et surtout, je survis sur ma lancée, mes idiosyncrasies littéraires ; ce n’est pas toujours bon. Décevant même des fois... mais de temps en temps, une merveille, une pépite...

Pour la faire très courte, l’histoire de Gatsby le Magnifique se décline autour des quelques évidences suivantes (et dans le désordre) : 
Satire, égoïsme, amour, époque, cruel et millions-dollars... 
La tragédie grecque à l'aune des années 20, en gros, quoi.  
Si t’en veux plus, procure-toi ce bouquin et lis-le, bordel ! Hé, toi, au fond de la classe, ne ricane pas et relis-le et ensuite fais suivre à ton voisin !

Je n'en ai cependant pas fini, laisse-moi m’attarder sur le génie de Ser Fitzgerald (Maison Baratheon). Cette lucidité et ce talent qui lui permettent de cerner un destin en une seule phrase :


... le mari avait été un des plus puissants athlètes qui eussent jamais joué au rugby à Yale - un personnage jouissant en quelque sorte d’une renommée nationale, un de ces hommes qui, à vingt ans, atteignent à un degré d’excellence si aigu, quoique d’un ordre limité, que tout ce qu’ils font par la suite a la saveur d’un effet secondaire.
...
Putain, c’est t’y pas puissant, çà ?
Qui peut  décrire si parfaitement la grandeur et décadence d’un sportif de (soi-disant) haut niveau, par exemple ? N’est pas Canto qui veut... (tiens, chuis sûre que Canto a déjà lu Fitzgerald... que le diable m’encule si je me trompe ! Canto (Maison Stark), il est bien, Canto, je l’aime depuis qu’il ne joue plus au foot).
Brèfe.


Merci Mestre Scotty (Maison Tully ? ), c’était parfait.


Franq R. Greyjoy



‘tain, can cherai gran, cherai fisoloffe, ‘tain ! ...



Black out, Andreas Eschbach


Hum, hum...
Bon, faut qu’je fais bien gaffe à ce que je vais déblatérer sur ce bouquin ; je sais des yeux de farangs suspicieux qui regardent par dessus mon épaule, des esprits vigilants qui épluchent mes pathétiques gribouilles dès qu’il s’agit de SF. Ouais, quand je dis des bêtises ou que je tire ma flemme, Padre Anonymus vient m’infliger de terribles actes de contritions du genre : relire trois fois son Dan Brown ou réviser son Werber...

Je dis STOP !
Je m’insurge !

Pourquoi pas Marc Levy ou Musso... 
Ok, je sais, ça n’arrivera pas, mes péchés ne sont pas assez graves.


Pouf, pouf...


Tout d’abord, je tiens à préciser qu’Andreas est notre ami, et ce depuis longtemps.

Des milliards de tapis de cheveux, Jésus vidéo (excellentissime), Kwest, Station solaire...

La Deutsche Qualität au service de la SF européenne, ça force le respect, madame !


Ceci-dit ça faisait un bon moment que je ne le suivais plus systématiquement et donc, apercevant cette nouvelle couverture de L’Atalante au détour d’une googlade quelconque je me précipitais, conscient du retard que j’avais pris par rapport à cet tauteur.  


Aïe, aïe... Mais c’est pour les mômes !

Ouais, très bien pour de jeunes ados, c’est sûr, mais beaucoup moins convenable pour une vieille carne comme mézig blanchie sous le harnais des Dunes, des Starfish et autres Hyperion.

Le thème est porteur, j’dis pas, cette notion de cohérence, c’est pas mal, mais l’ami Andréas nous a habitué à quelque chose de plus enlevé, plus abouti. J’ai cependant fini le bouquin (assez difficilement, c’est vrai), un peu par respect pour Andreas et un peu pour mes vingt sacs.

Maintenant, je ne critique pas la démarche d’Eschbach, au contraire, c’est bien que les bons zauteurs se penchent sur nos chères têtes blondes, c’est même nécessaire et bravo, mais chuis très fâché après nos amis de la collection Atalante. Vous auriez pu avoir la correction de nous avertir, chais pas moi, mettre un petit bandeau “littérature jeunesse”, un petit signe qui m’eût permis de ne pas claquer 20 dollars dans un roman du club des cinq, merde ! C’est limite malhonnête et je trouve qu’en ayant de tels comportements éditoriaux vous ne prêchez pas pour votre paroisse et qu’en outre vous instillez une défiance entre nous les lecteurs, et vous, les zéditeurs. Défiance qu’il n’y avait pas lieu de susciter.

Quel dommage.
Jusqu’à présent, j’achetais les bouquins de l’Atalante les yeux fermés ; dorénavant je ferai montre d’un peu plus de circonspection...

Pour en finir :

- bravo (à Andreas Eschbach)

- n’y revenez pas (aux marchands Atalantiques)... Merde, c'est nous qui paye !






Je vous demande de rajeunir...


dimanche 28 avril 2013

La bonne fortune de monsieur Ma, Qiu Xiaolong

Une dernière bricole du camarade Qiu Xialong.

Attention à ne sortir que pour l’apéro, ne compte pas vivre plus d’une demi-heure là dessus, hein ? C’est assez léger, disons. Soixante pages, pil’ poil ; 4 € ! 
Tu me diras : le prix s’oublie et la qualité reste, mouais... heureusement qu’il s’agit là d’un excellent entrechat autour du Docteur Jivago (déjà évoqué dans Visa pour Shanghai). 


Bien, quoi d’autre à présent. C’est que j’ai pris du retard avec ce sacré Game of Throne, les choses se sont accumulées durant ce mois “sabbatique”.

Encore plein de biographies en souffrances, plein de polars, toujours le Jankélévitch qui cligne de l’oeil sur un coin du bureau, un Eschbach qui vient d’arriver en short-list, le dernier Boudard des “Vacances de la vie” qui commence à se fossiliser sur la freebox, un Pierre Desproge qui est tombé de la bibliothèque et surtout la Bhagavad-Gītā en approche rapide, merci au mahatma Gandhi !


Allez, allez ! Faut pas faiblir farang atrabilaire.


Julie Christie and Omar Sharif




Je vous demande de réhabiliter le Dr Jivago...

vendredi 26 avril 2013

Mary Ann en automne (t. 8, Les Chroniques de San Francisco), Armistead Maupin

Avril sera donc le mois des fins de cycles.
Terminal, quoi.
Bon, j’ésagère un peu, mestre Wiki me dit qu’il reste encore un livre pour boucler la boucle (The Days of Anna Madrigal). Tu permettras que j’attende la traduction, hein ?


Mon Dieu ! que je les aime tous mes petits amis de San Francisco.
Remercierai-je jamais assez l’excellente Céline pour cette initiation ?


Faut dire qu’il n’y a pas besoin de se forcer beaucoup pour les aimer tous ces personnages, ils sont éminemment aimables, ils sont beaux et vivants (pas tous, hélas). Bien sûr, ils ont vieilli, comme nous tous ; ils nous ressemblent.

J’en suis encor tout attendri.


J’aime Anna Madrigal, figure tutélaire et transgressive de ce récit,
J’aime Mouse (Michael Tolliver), le véritable héros, finalement,
J’aime Shwana et Otto, DeeDee, Dorothéa, Jake, Leia,
J’aime le chien de Ben et Michael,
J’ai aimé Mona Ramsey, Jon, et tous ceux qui ont disparu.
J’aime cette leçon sur le bonheur ordinaire depuis huit volumes,
J'aime cette impression de connaître San Francisco comme si j’avais habité plusieurs décennies au 28 Barbary Lane.


J’adore Armistead Maupin.


Merci, encore et en attendant...


Je vous demande de vous aimer...





GÂNDHÎ, Jacques Attali

Fiouuu... que c’était bien. Passionnant. Impossible de décrocher d’une épopée pareille...
Qu’est-ce que j’ai aimé cette biographie.  Les quelques dernières qui me sont passées sous les crocs décrivaient des monstres. Des monstres magnifiques, soit, mais quels horribles salopards sanguinaires et paranoïaques. Que de millions de morts !

Là, c’est l’inverse ; une sorte d’avant-goût de ce que pourrait être l’humanité d’ici quelques milliers d’années.
Hé, les zélotes des religions du Livre, cherchez plus, vous l’avez eu votre putain de messie,  votre seconde avenue, votre parousie... et vous l’avez raté, vous l’avez même combattu de toutes vos forces ; pauvres cons de farangs obscurantistes ! C’était Lui, Môssieur Mohandas Karamchand Gandhi, ok ?  Il S’est incarné, ce n’est pas seulement le nom d'un géant dans un livre d’histoire ou dans un agrégat de données stocké dans un data-center de l’Iowa. Non, c’était aussi et surtout un Homme. Un incroyable petit bonhomme qui plus outre.
Respect, merde !

Pour ma part j’en parlerai dorénavant comme si j’évoquais le petit jésus, d’accord ? Un extrémiste de la non-violence. 
Un extrémisme qu’il faut pourtant “avaler” quand on découvre ce qu’il écrivait au Führer en 39  et qui démarre par “Dear friend”...
Un extrémisme que j’avale car quoi ? Il va au bout de sa logique, il n’a pas d’ennemi... et si d’aventure il en avait, il les aimerait !

La clef de son succès ?

D’une part un concept totalement a-naturel : La non-violence au service de la désobéissance civile.
Et rappelle-toi que ça ne se résume pas à un prône sur la tolérance, tout le monde il est gentil, ceci-cela. Ce n’est pas l’angélisme crétin de la victime consentante, non, c’est l’inverse, c'est terriblement transgressif, ça a la saveur amère du kamikaze, du "sacrifice de soi" d’une majorité pacifique mais intraitable, forte de son droit, offrant à l’Agresseur sa poitrine dénudée de sorte que seule une victoire à la Pyrrhus est envisageable ; puis cette pitoyable victoire acquise, le méchant ne régnera plus que sur la cendre des justes... c’est l’échec programmé de tout comportement agressif. Qu’est-ce que tu peux contre çà : rien. C’est sensément plus efficace que l’équilibre de la terreur à coup de mégatonnes nucléaires ; te dire si ça doit être bien ! La non-violence érigée en arme de guerre, ça frôle l’oxymoron, çà !

Et d’autre part, pour que ce concept, aussi beau soit-il, ait eu ce succès il lui fallait un catalyseur ; Gandhi. Il fallait l’exemplarité de sa vie, il fallait cette indéniable propension à fédérer les humbles et les humiliés par le biais d’une empathie quasi lévinassienne. Il était comme eux, le dernier des humiliés, il a vécu comme les petites gens, ne céda à aucunes facilités.
Toute sa vie il a réussi à convaincre des milliers d’hommes, en Afrique du Sud, en Inde et par contamination dans le monde entier. Nombre d’entre-eux trouvèrent (et trouvent encore) en lui l’avatar parfait, le réceptacle de ce nouvel honneur qu’il leur révélait si simplement ; la force de la conscience de soi et du pouvoir insoupçonné de l’inertie.
Hélas, la tolérance à ce niveau là ne put qu’entrer en conflit avec la compétition darwinienne qui préside au vivant, qu’insupporter le cerveau reptilien des primaires, des animaux, des excités de toutes obédiences et déclencha ainsi la haine irrépressible et meurtrière d'un Nathuram Vinyak Godse en l’occurrence.
Bang ! Bang ! ...


Gandhi ?  Un homme et un peu plus...



Ceci-dit et personne n’étant prophète en son pays, l’armée de l’air indienne des années 2010 se tate la couille gauche pour savoir si elle achètera 123 Rafales au père Dassault. La non-violence à ses raisons que le conflit Indo-Pakistanais ignore.




Je vous demande, peut-il le faire ? ...

mercredi 24 avril 2013

À rude école, Alexander Kent

[Début de sevrage]
Alors voila, farang sycophante, on y est !
Cherche pas, y en a plus. Finito le Trône de fer !
Pis ça sert à rien de tripoter ta liseuse comme un con, là. On te dit que c’est fini, terminé ; die ende.
Je te demande de lâcher ce putain de kindle, tu vas finir par le... Tè ! Qu’est-ce que ch’t’avais dis ? Il a pété la liseuse, l’innocent ! Tu sais combien ça coûte, hein ? Tu sais les sacrifices qu’on fait, ta mère et moi ? Ah bordel de dieu, on n’est pas aidé !

Bon, alors, qu’est-ce qu’on lit, maintenant ? Hum ?

...
Et si on visitait un auteur pélagique, un docteur es “marine à voiles” ? Une bonne rasade d’eau salée qui me permettrait une chélation “propitiatoire” à Neptune, une sorte de séquestration des métaux lourds accumulés dans mon organisme durant les seize bouquins ferreux précédents, de sorte que je parviendrais peut-être à expulser les chélates nocifs qui m’encombrent la prostate lors d’une prochaine miction salvatrice et iodée ?

C’est parti.
Alexander Kent, donc.
Ser A. K. (Douglas Reeman, maison Tully) est un des grands mestres de la littérature “maritime” de Westeros. Pour mézigue, il est juste derrière l’illustrissime Peter O’Brian Lannister...
Il est vrai que je suis (mais le suis-je vraiment ?) cette série depuis +ieurs années - tu te souviendras peut-être d'un commentaire de mai 2012, Honneur aux braves qui en est le quinzième volume. Alors, pourquoi recommencer au tome un, te demandras-tu, turlututu ?
PASQUE ! ... pourrais-je te rétorquer, si j’étais vilain, mais ne l’étant pas, je t’avoue que je désirais recommencer un gros cycle, me perdre à nouveau...


C’était une mauvaise idée.

J’aime pourtant Bolitho, il est très bien, mais quitte à refaire une over-dose de chlorure de sodium, ch’préfère encore m’embarquer avec Jack la chance et Stephen Maturin...


En fait, rien ne peut convenir après un excès Trônedeferrophagique.

... Mais m’tnant, je vais mieux ; j’ai repris une activité normale... Je cuisine !
Chuis en train de préparer de pleins tranchoirs de ragoût de chèvre et une tourte aux poireaux car je sais que Brienne de Thor, qui vient manger ce soir, adorrreux çà ! J’espère seulement que Bolitho ne provoquera pas Jaimes, faudrait pas finir la soirée aux urgences...
( Au secours ! )





Je vous demande de garder le cap...

dimanche 21 avril 2013

Une danse avec les dragons (Le Trône de Fer, t. 15), George R. R. Martin

Hein, hein ? Qu’est-ce que ch’t’avais dit, farang bréneux, hein ?

C’est pas fini !

Voila, on reste planté sur :
"Et dans leurs mains, les poignards."

Ah, que le diable m'en... heu, m'endoffe, tiens ! 

Combien de méga-secondes, voire d’avantage, faudra-t-il attendre avant d’avoir la suite (qui ne sera peut-être pas la fin en plusse), hum ?

Bon, comme j’en sais au moins un qui attend la sortie “poche” de juin pour déguster ce quinzième opusse, je ne te raconterai rien sur ce qui se trame...
heu... 

... Si ce n’est qu’à ‘ment donné, y a Sigourney Weaver qui farfouille dans le poste de pilotage du Nostromo à la recherche de Jones le chat, because il faut se casser fissa car ça va péter (ouais, le nain sarkozy a dynamité le vaisseau sur ordre de Dark Vador), que presque à la fin, Keir Dullea s’exclame : “Mon Dieu, c’est plein d’étoiles.”, et que John Rhys-Davies (fils de Gloïn) réplique : “Bien ! Qu'ils approchent ! Il y a encore un Nain dans la Moria qui respire !”.
Et tout cela sous le regard rigoureux du Septon Alain Finkielkraut, bien sûre.
...

Dieu, que c’était poignant ; god bless Westeros, und so weiter !


N’empêche et calembredaines à part, il faut maintenant que je me désintostique de ce putain de Trône... une petite bio ou une croisière aux frais de la Royal-Navy des années 1794 ?


 
Gollum ! Gollum ! Je vous demande de me rendre mon précieuuux...



mardi 16 avril 2013

Les Dragons de Meereen (Le Trône de Fer, t. 14), George R. R. Martin

Veux-tu que je te dise, farang stellionataire et obsolète ? Cézig Georgio a passé la pression du  turbo à plus de 2 bars. 

Tu vois, j’avais un peu peur qu’il se soit ramolli le camarade G. R. R., Le bûcher du roi était très bien, mais ça sentait la reprise, le référentiel bondissant, comm’ qui dirait. 

Ben mon pote, il a sacrement rebondi, le référentiel... y a la gnaque du début quelques milliers de pages après z’icelui, tout un paquet d’histoires secondaires est réactivé ; une gargantuesque régalade de mues à chaque chapitre ; un coup dans la peau d’un Loup, un autre dans celle d’un Lion, d’un tourne-casaque, d’un Cerf, d’une Seiche, d’un Dragon, d’un Cahuzac, heu... 

Brèfe, y m’a repris au colbac, Georgio ; chuis p'us que sa chose, sa victime consentante.


Ceci étant, un vertige me prend, le doute commence à me tourmenter ; noires ailes, noires nouvelles...
J’entame le 15 (Une danse avec les dragons) et ne m’explique pas que c’est le dernier opus de la série, que l'ami George va réussir à faire retomber proprement tous ce qui tournicote encore dans la méta-sphère trônedeférugineuse ; comment ferait-il, d’ailleurs ? 
(je viens de vérifier la taille de la version papier, c’est un gros 400 pages, 1854 KB, quoi.)
J’y crois pas une seule seconde !
Non, ce n’est sûrement pas fini, va falloir entendre des semestres entiers, bientôt, pour avoir la suite... 

Ah putain de bordel de dieu ! Vous m’avez bien bourré le mou en me vendant le TdF comme un artefact holistiquement bouclé, quasi circulaire ; global, quoi. Salops ! 



Jon Snow



 

Je vous demande de me croire : putain, y caille dans ce bled...







jeudi 11 avril 2013

Le Bûcher d’un roi (Le Trône de Fer, t. 13), George R. R. Martin

Ah, merde ! On a fait marche arrière avec ce volume, dis-donc.

M’est avis qu’il a eu besoin de resserrer les boulons Ser Martin, de reficeler le package, de repréciser certains détails qui se barraient en couille...


Bon, ça gigote du côté des dragons, farang-thatchériste, y z’ont grossi les pitchouns, pis figur’toi que ça bouffe des bestiaux pareils, ça vit sur le pays, d’accord, ça se nourrit de petits n'enfants, de chêvres et de moutons, soit, mais les paysans se plaignent, à causes des chêvres et des moutons...

Au nore,  là-bas, sur le Mur, ça craint de plus en plus pour Jon. Le Stanis et sa sorcière rouge commencent à être légèrement envahissants... Peut-être qu’un petit contrôle fiscal ne serait pas superfétatoire là non plus. 

Ouf, on renoue avec notre bon Tyrion... çà c’est coole...
Hélas, à malin, malin et demi ! Aussitôt retrouvé, aussitôt perdu... finit-il la tête sur une pique ou aura-t-il réussi, une fois de plus, à sauver ça petite personne ? Chuis très inquiète.
Le suspens est insupportable !

Plus que deux... j’en peux plus !
... respire... respire... respire...



Merci, Ser Mozinor






mardi 9 avril 2013

Un festin pour les corbeaux (Le Trône de Fer, t. 12), George R. R. Martin

Très, très mauvais plan pour Brienne, les gars.

On la quitte en train de pendouiller accrochée aux branches d’un vieux saule... Merde ! On l’aimait bien la pucelle de Torth.
Maintenant, c’est pas dit qu’elle soyeux morte, hein ? Non, je dis juste que dans sa dernière séquence à l’écran, elle débute un décollage catapulté par le truchement d’une corde de chanvre passée d’une part autour de son col, tandis que fortement tirée à l’autre bout par une bande de mauvais plaisantins. Gros torticolis en vue, minimum.


Et la Cersei, hein ? Bien baisée par les Mollahs. Tu vas voir que ça finira en “tête, pique, remparts” là aussi. Faut jamais laisser les curés faire eux-mêmes le service d'ordre ; on sait déjà ce que ça donne.



Et Sam en quête de la maman des dragons. Drôle de parcours, çuilà aussi.

Et les Fer-nés qui n’arrêtent pas de faire chier le brave monde... 

Et la Catelyn Stark en zombie mort-vivante... brrrr.

Brèfe, c'est toujours un bordel sans nom dans nôtre westeros-land chéri, quoi. On ne sait plus ou donner du casque ; y veut nous rendre fou le George R. R., ou quoi ?




Je vous demande d'aller vous faire pendre... croaaaa... croaaaa...

dimanche 7 avril 2013

Les Sables de Dorne (Le Trône de Fer, t. 11), George R. R. Martin

Ok, je te vois rouméguer, farang sulpicien : et c’est quoi Dorne ?...  et c’est où Dorne ?... ceci-cela.


Alors main’ant, un peu de géo-trônedeferie comparée ; je comprends, il te faut un référentiel :
Dorne, c’est tout en bas de ces espèces de petites Amériques que sont Westeros ;
si on supposait que le Mur est en Alaska, New-York serait positionné à l’embouchure de la Chatoyante (Fort-Terreur, disons), Le parc de Yellowstone abriterait le domaine de Winterfell, le polygone de tir de Cap-Canaveral expédirait ses fusées depuis La Veuve (Flint), tandis qu’à l’ouest le Golden Gate enjamberait le Fjord de Piquesel. En descendant plein sud, la statue du Chritz-Redempteur du mont “Pain de Sucre” surplomberait les favelas de Port-Réal et le Cap-Horn serait l’extrême pointe de Dorne, si tant est qu’elle en ait une.
Bon, tout ça, c’est grosso-modo, hein, juste pour te dire si Dorne est au sud, genre le bout de l’Argentine, quoi. Ushuaïa en Lancehélion.


La petite mécanique bien huilée du Brave Compaing George R. R. Martin continue à moudre les destins plus ou moins glorieux des Brienne, Arya, Jaime, Jon, Sam, Cersei & Co.
Ceci dit, ça fait au moins deux bouquins que Tyrion a disparu de la circulation ; me tarde qu'il resurgisse, Passe Muraille !


Suffit de se laisser faire, en fait. C’est comme un très bon Tolkien scénarisé par les meilleurs auteurs d’Hollywood ; irrésistible...

On se sent bien dans cette histoire... hélas, plus que trois opus, une grosse semaine, quoi, et çela en sera terminé... 
Je commence déjà à appréhender la période de sevrage.



Je vous conjure de nous rendre Passe Muraille Lannister...