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jeudi 15 janvier 2015

Inversions, Iain M. Banks

Bon, toujours dans la Culture, mais ce n’est pas évident au premier abord.
Nous sommes cette fois-ci dans un univers pseudo médiéval qui te feras immanquablement penser à cette drôlerie de Gene Wolf qu’on a lu au début des années 80, l’Ombre du bourreau, L’épée du Licteur, etc. (pour info, il s’agit du cycle : Le Livre du second soleil de Teur, qui comporte cinq tomestu te souviens… Sévérian, la Griffe du Conciliateur, etc. Non ? T’as jamais lu ? Putain, y a pas, t’es vraiment un branleur ! )
Cette touche de fantasy qui en l'occurrence sera ici remplacée par un soupçon de Culture, car oui, nous restons au sein de la Culture… 
Quoi ? Tu pensais que le vieux couteau usé qui ne quitte pas la botte de Dame Vosill n’était que ce qu’il paraissait ?
Qu’est-ce que tu croyais, en plein tome six de la Culture, on capte très vite qu’il s’agit d’un missile-couteau, non ? Impossible de ne pas rapidement intuiter que la Gente Dame Vosill est un agent de Contact (bien plus certainement de Circonstances Spéciales), et qu’il ne faut pas trop devenir familier, la faire chier…

Cela dit, l’ami Iain nous a habitué à des environnements bien plus complexes, bien plus échevelés, mais entention, je ne dis pas que c’est simpliste, car l’aller et retour entre les deux royaumes de cette planète est extrêmement minuté, emboîté. Non, je dis juste que c’est moins déjanté que les autres opus ; pas de drones chafouins, pas de VSG omnipotents, pas de périples infra-galactiques qui se mesurent par des déficits temporels frôlant quelques méga-années, non, rien de tout cela, juste une histoire très localisée et bien structurée ; une sorte de respiration en plein milieu de cette énormité qu'est de vouloir lire toute la Culture d'un coup.

Et ça fait du bien, crois-moi, farang-apoplexique, de respirer l’air du palais d’Yvenir, de renifler les influences de la docteur Vosill (l’agent 007 de CS, disons) quand elle soigne le Roi de Qience ou quand elle affronte Ralinge, le premier bourreau du duc Quettil. Dans le même registre et à l’autre bout de ce monde, très vivifiant de partager les turpitudes de DeWar, le garde du corps de UrLeyn, Protecteur Général de Tassasen.

Encore une fois, j’ai fait mon Diogène, je me suis enivré dans mon @tonneau.banks.
Gloups, gloups...

Quel délice !
Merci, ami Iain. Hips !

©Mon Général





Et oui, moi aussi je suis Charlie...

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