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mardi 16 décembre 2014

Une paysanne russe, Léon Tolstoï

Une histoire populaire russe.

Triste réalité, ou métaphore de la vie des pauvres gens dans la Russie du XIXe ?

Peu importe, le témoignage est recevable, ce récit simple et efficace transcende toutes nos sensibleries post-modernistes pour juste raconter la fatalité qu’il y avait à survivre dans les campagnes d’Alexandre II, peu avant la fin du servage (1861).

Alors, que Tolstoï n’ait pas écrit ce récit, que ce soit sa sœur qui lui rapporta l’histoire de cette paysanne “ordinaire”, je m’en bat les gonades, farang-reproducteur, j’adopte le point de vue d’Anissia et je serre les dents face à la misère, au mariage forcé, à la prison, au goulag, aux enfants morts, à la solitude, devant cette existence absolument maltraitée, et pourtant si résolument digne et courageuse.

Le style est simple, concis, presque rugueux, des phrases terriblement précises, rien ne se perd et on sent bien que s’il a jamais existé une âme slave, c’est bien celle de cette paysanne !

Anissia, я люблю тебя
(Anissia, je t’aime.)




Y z’avaient qu’à être à la FNSEA, vinguioux d'vingioux...





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