Que le grand cric me croque, mais la manne du GPD (Grand Patriçounet Doré) n’en finit plus de pleuvoir sur ma PAL.
Remarque, ce n’est pas pour me déplaire et je suis sûre qu’il ne m’en reste plus lerche à bectaresse avant d’avoir bouclé tout mon Arnaldur Indridason.
Bien.
On continue donc avec ce très singulier roman (2006, 2013 pour la traduc).
Déjà, cherche pas, ce sera sans le commissaire Erlendur Sveinsson, il est en RTT, mais ne fait pas la gueule car le professeur d‘études nordiques… heu, le professeur… Nom de dieu, je ne retrouve pas son blaze… je feuillette, je feuillette… rien !
Brèfe.
Une chasse au trésor dans l’Europe du nord des années 1955. Le trésor c’est “le Livre du roi”.
Si j’ai bien capté, pour un islandais, le Livre du roi c’est ses parchemins de la mer morte, sa tapisserie de Bayeux ; c’est l’histoire de l’Islande pré-chrétienne. Son Histoire ! Sa Mythologie.
Cela dit, les trésors culturels de l’Islande étaient “conservés au Danemark quand les armées du IIIème Reich ont débarqué à Copenhague et ce pauvre Professeur a mal supporté son séjour dans l’immeuble Shell de Copenhague ; il fut “obligé” de céder le “Livre” au sale con Erich von Orlepp, le nazi de service. Il faut savoir que l’immeuble de la Shell, c’était notre Carlingue de la rue Lauriston, tu sais, le QG de ces enculées de guestapettes, pendant les grandes heures.
Le pauvre «professeur» n’était pas encore un héros ; il a donné le bouquin avant que de perdre les ongles et les dents.
Et cependant, un peu plus de dix ans après, le jeune padawan islandais Valdemar va réveiller son sens du devoir. Le vieux maître va alors entraîner le jeune élève dans une épopée à la Indiana Jones. Il faut retrouver le Livre du roi et le restituer à la mère patrie : l’Islande éternelle.
Virée dans le Berlin post-apocalyptique, incursion dans les cimetières de l’Allemagne de l’est, course poursuite et coups fourrés avec les dealers d’art et leurs tueurs ; l’odeur de la bête est toujours là. Ça pue l’ultra-facho dans cette « île au trésor » !
Hélas, la mère supérieure des Soeurs du Bene Gesserit l’a dit à Jessica (Maison Atréides) :
« pour le professeur, nous ne ferons rien ! »
De fait, Valdemar, le jeune padawan finira d”accomplir son destin en solo.
Une quête superbe et curieuse, une histoire d’amour entre un peuple, son Livre, et ses héros.
Bravo et merci aux amis Arnaldur Indridason und GPD.
Arnold Toht
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donnez-moi le Livre, herr professor...
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