Encore une respiration islandaise que je dois à la bienveillante prodigalité du GPD (Grand Patriçounet Doré).
Un des derniers Arnaldur Indridason de derrière les fagots (Éditions Métailié, 2014) et pourtant en proie a un curieux flux de marées anentropiques qui nous propulse dans une sorte d’anti-retour vers le futur, si tu vois… Non ?
Presque les origines… Mais, chut ! Crois-moi sur parole, le dernier paragraphe du dernier chapitre va te laisser sur le cul, tout ébaubi, et le sourire aux lèvres…
Toile de fond :
1972, Reykjavik, le match du siècle, Bobby Fischer contre Boris Spassky.
Nixon versus Brejnev en fait, l’époque où la guerre était froide et le combat civilisationnel se déclinait entre « le monde libre » et « le parti des matins qui chantent ».
Faut bien s’imaginer la marmite à barbouzes que devient Reykjavik durant les quelques semaines que dura ce Championnat du monde d’échecs.
Là dessus tu colles un meurtre crapuleux dans un cinoche, une tentative de passage à l’ouest par un des cadres du parti sus-cité, et tu me lâches l’étonnante commissaire Marion Briem sur l’enquête. Tu secoues bien le checker, tu verses sur un agrégat de glaçons islandais et tu dégustes ce cocktail délicieusement désuet.
Ça finira même par une tentative d’exfiltration digne d’un James Bond.
Comme d’hab, c’était parfait, merci ami Arnaldur pour ce souffle de jeunesse…
Reykjavik, 1972.
29ème coup de la première partie,
Fischer (avec les Noirs) joue le coup suivant...
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