Très, très confus, tout cela et je n’ai pas bien compris où il voulait en venir le père Miller.
Ou plutôt si, j'ai peur d'avoir trop bien compris ; lire aux chiottes, à première vue, il trouve cela assez puéril - réservé aux mômes, aux ménagères (!), aux âmes superficielles et aux gens du vulgaire. Il entame même une étude sociologique de bistrot, très décousue, en catégorisant les différents lectorats des lieux d’aisance en sous-genres : lecteurs occasionnels, lecteurs dilettantes, impurs, dégoûtants, etc.
Nous sommes ici dans le domaine des lectures inconséquentes d’une population à peine capable de fuir les solitudes judéo-chrétiennes, voire existentielles de l’excrétion.
C’est un peu mince comme déconstruction, non ?
Pour un peu, Miller exigeait que nous recouvrions notre dignité au moment où l’on se force, merde !
Ceci dit, ne rêve pas, c’est foutu pour toi car seule une âme trempée comme la sienne sera capable de supporter les solitudes métaphysiques et intersidérales qu’il s’agit de posséder pour affronter les cabinets en tant que gentlemen.
Sache que le Riton ne nous a pas à la bonne, farang-toiletto-lecteur, si à l’instar de mézigue tu t'abandonnes au hideux commerce du péché de lecture dans tes cagoinces.
Lire serait si noble activité qu’elle n’est envisageable qu’à l’ombre du vénérable frêne Yggdrasil, le cul calé dans la mousse et le pampre !
Quelle déception, ce Miller ne connaît décidément pas les avantages afférents à un «cabinet de lecture».
Toutes ces élucubrations et ces platitudes sont vraiment loin du presque transgressif Tropique du Cancer de 1934 ; cette facette janséniste de Miller m’a bien fait chier !
©Prout... Eurêka™ !
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