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samedi 22 novembre 2014

Glacé, Bernard Minier

Ça y est, le polar français a définitivement perdu ses complexes.

Dès les premières pages, l’ami  Nanar nous chope par l’oreille et nous entraîne dans un snow movie palpitant sis en plein Comminges ; un environnement tellement hostile qu’il reste moins de dix couples de dahus en capacité de se reproduire et que même l’ours slovène ou la truite argentine ne survivent pas aux meutes de chasseurs néandertaliens ou de pécheurs à la mouche qui sévissent dans les vallées et le «gaves» éponymes, te dire si le pays est rustique…

Ben, en plein milieu de ce nulle part blanc et pyrénéen, tu vas côtoyer des cadavres exquis, des sociopathes internationaux, des flics toulousains.con, des juges douteux, de vilaines histoires de familles, des prédateurs sexuels, de blondes amazones gendarmettes qui roulent en… en… Ducat 848 (?).

Brèfe, si tu démarres ce srileure, farang.con, t’es fait aux pattes ; tu vas subjectivement te les peler pendant au moins quarante huit heures ; être définitivement dégoûté de la viande de cheval ; tachycarder comme un malade pendant sept cents pages et passer une nuit blanche dans la peau gelée, droguée, tuméfiée du commandant Servaz.

Bravo à l'aède Minier pour cette sanglante roulade dans la poudreuse midi-pyrénéenne et bien sûr, merci à Céline (™) pour m’avoir embarqué dans cette avalanche.con.



Equus Caballus Egorgeatus




Cherche apprenti sachant égorger les chevaux...

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