Oui farang
niquedouillesque, tu as fini par comprendre que j’ai l'enthousiasme
facile, qu’il n’y a pas grand chose d’écrit qui me soit définitivement
hostile... mais là, là... chuis bien obligé de dithyramber, d’esjazérer,
de singer mon Cohen, de faire mon malin...
Çà
c’est de l’or, c’est du claquage de sous-ventrière assuré ; le
Jonassounet c’est calibré Tom Sharpe, Carl Hiaasen, John Kennedy Toole
ou Arto Paasilinna...
Et
comment veux-tu ne pas jubiler en lisant cette rareté, ce corail
suédois, sinon d’être la proie d’un jansénisme radical mâtiné d’une
neurasthénie Cioranesque, hein ?
Entre
( ), si les pathétiques connards qui décident de ce que doivent lire
nos chères têtes blondes quand elles arrivent au collège (attention, je
n’ai rien contre Bel-Ami), distillaient ce genre de textes dans les
programmes (on s’en fout que ce ne soit pas du pur francaoui), ben chuis
sûr qu’ils nous créeraient une génération de jeunes gens addictes à la
lecture, Aïefône5 ou pas.
Ah oui, oui, oui, ce Jonas Jonasson est notre ami !
Ceci-dit,
il est hors de question que tu saches quoi que ce soit de l’histoire en
lisant mes facéties ; achète ce bouquin, vole-le, fais te le offrir,
mais lis-le, sinon tu feras partie des milliards de couillons qui se sont
résignés à rester des couillons.
Quoi ? Tu veux absolument savoir ?
Bon...
c’est l’histoire d’un vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire,
voila, j’en dirais pas plus, et ne tente pas de me faire cracher qu’il
va rencontrer, pour commencer, un
jeune homme dégingandé aux cheveux blonds longs et gras, à la barbe
clairsemée et portant une veste en jean avec dans le dos l’inscription
Never Again, hein ? N’essaye pos ! On se fâcherait.
C’est giganteste mon vieux Jacques !
Je vous demande de respecter mon frère...
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