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samedi 22 septembre 2012

Les jours de notre mort, David Rousset

Oh Bonne Mère,  là, on y est !
Ces jours de notre mort sortent de la même forge que “Si c’est un homme” et “Une journée d’Ivan Denissovitch”. Il ont été trempés au même baquet ; c’est la brutale et monstrueuse autopsie de l’horreur extraordinaire. Glaçant ! Cette horreur, qu’elle soit nazi, communiste, ethnique ou religieuse finit invariablement avec des mecs qui pendouillent aux arbres (ou aux lampadaires) et avec des kilomètres de barbelé tendus entre quatre miradors.

Avec ce "roman" écrit à chaud (édité en 1947), l’ami David Rousset nous empoigne par le col et nous traîne pendant huit cents pages dans l’enfer des arrières-cuisines du IIIème Reich : Buchenwald, Neuengamme, Dora, etc.
Les coups de poings, les coups de matraques, les coups de gueules : Schnell ! Los !  Weg ! ‘Raus ! Ruhe ! ...
La négation absolue de toute humanité ; SS-Obersturmführer, Kapo et Stubendienst dans le rôle des petites mains... Pendaisons à la chaîne, tourments ritualisés, Kommandos, Krematorium... 
Ad nauseam.

Est-il encore besoin de préciser que le crime nazi est incommensurable et surtout, qu’il est impardonnable?

Rien dire de plus sur ces jours de notre mort, sinon : lisez-le !




Achtung !  Vorwärts marsch ! Links ! Links ! ...
 

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