Ce qu'il y a de bien avec la polésie,
c'est que d'en consommer ne serait-ce que cinq minutes, à droite à
gauche, à la régalade, peut illuminer toute une journée. Un livre
de polésie c'est comme une boite de chocolat ; faut l'ouvrir et
l'oublier dans un coin, puis ensuite, au hasard des petites
tribulations domestiques qui nous gouvernent, d'en dérober un
(polème ou chocolat), comme ça, en passant devant. L'exercice est
divin ; on laisse fondre quelques minutes sous la langue, les
yeux légèrement révulsés, avec sur la figure l'air bête et
content de soi du type qui vient de se débarrasser d'une paire de
pompes trop petites d'au moins une pointure. C'est comme un
soulagement, presque une félicité... Puis on retourne vaquer,
tribuler ou merdouiller selon sa nature. Gros avantage cependant du
livre de polésie sur la boîte de chocolat, c'est que quand ils sont
finis, tu jettes l'une (à moins de boxoferrophilie aiguë) mais tu
gardes l'autre ; l'est toujours plein le livre, toujours
disponible... Elle est pas belle, la vie ?
Tiens, chuis pas vache, je vous offre
un petit chocolat de Norge :
Les autres
Nous sommes, vous et moi, des personnes
qui n'ont jamais tort. Quelle vertu ! Et la peine qu'il faut se
donner ! Oh la la ! Mais le plus dur, c'est encore de faire
comprendre ça aux autres.
Un autre ? Ok, celui-là :
Les pensées interdites
- A droite, les pensées permises. A gauche, les interdites !
- Mais j'ai deux yeux, grand-mère.
- Eh bien, crève-toi l’œil gauche, mon enfant.
- Et si l’œil droit regarde à gauche ?
- Crève-toi l'oeil droit, mon enfant.
- Alors, plus de pensée du tout, grand-mère ?
- C'est le mieux, mon enfant, c'est le mieux.
Bon, stop, c'est MA boîte, achetez vos
Norge vous même
Je vous demande de vous
desprogiser...
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