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samedi 12 mai 2012

Norge, Poésies 1923-1988


Ce qu'il y a de bien avec la polésie, c'est que d'en consommer ne serait-ce que cinq minutes, à droite à gauche, à la régalade, peut illuminer toute une journée. Un livre de polésie c'est comme une boite de chocolat ; faut l'ouvrir et l'oublier dans un coin, puis ensuite, au hasard des petites tribulations domestiques qui nous gouvernent, d'en dérober un (polème ou chocolat), comme ça, en passant devant. L'exercice est divin ; on laisse fondre quelques minutes sous la langue, les yeux légèrement révulsés, avec sur la figure l'air bête et content de soi du type qui vient de se débarrasser d'une paire de pompes trop petites d'au moins une pointure. C'est comme un soulagement, presque une félicité... Puis on retourne vaquer, tribuler ou merdouiller selon sa nature. Gros avantage cependant du livre de polésie sur la boîte de chocolat, c'est que quand ils sont finis, tu jettes l'une (à moins de boxoferrophilie aiguë) mais tu gardes l'autre ; l'est toujours plein le livre, toujours disponible... Elle est pas belle, la vie ?
Tiens, chuis pas vache, je vous offre un petit chocolat de Norge :

Les autres
Nous sommes, vous et moi, des personnes qui n'ont jamais tort. Quelle vertu ! Et la peine qu'il faut se donner ! Oh la la ! Mais le plus dur, c'est encore de faire comprendre ça aux autres.

Un autre ? Ok, celui-là :

Les pensées interdites
  • A droite, les pensées permises. A gauche, les interdites !
  • Mais j'ai deux yeux, grand-mère.
  • Eh bien, crève-toi l’œil gauche, mon enfant.
  • Et si l’œil droit regarde à gauche ?
  • Crève-toi l'oeil droit, mon enfant.
  • Alors, plus de pensée du tout, grand-mère ?
  • C'est le mieux, mon enfant, c'est le mieux.

Bon, stop, c'est MA boîte, achetez vos Norge vous même


Je vous demande de vous desprogiser...

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