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mardi 8 mai 2012

Le festival de la couille, Chuck Palahniuk


Une rafale de textes piochés dans la réalité interstitielle des zaméricains, Chuck Palahniuk gratte jusque dans les rayures du plancher pour en extraire de singuliers éclats de vies. Passé le déjanté ou simplement le pittoresque des situations, il reste des personnages étrangement humains, en léger décalage, subissant une sorte d'effet Doppler dans l'interprétation du réel occidental. La marge s'élastifie ; la secte des lutteurs de gréco-romaine s'abîme dans le rêve du choux-fleur (C'est de là que vient la viande), les turpitudes sexuelles que vous infligea votre salop de beau-père durant votre préadolescence peuvent devenir le scénar du prochain blockbuster d'Hollywood, Julia Roberts dans le rôle principal (Vous êtes ici), etc.
C'est cocasse, intense et humain.

(Merci à ma sipralweb favorite pour cette pépite. L'est fort mon vieux gars, l'en connaît un rayon. )

Je vous demande de vous desarkozyfier...

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