Masse Effect - Tome 1 : Révélation
Dew Karpyshyn
Bon, je ne veux pas être méchant, mais faut bien avouer, c'est très gentil. Et Dieu sait (le sait-il, au fait?) que je suis bon public dès qu'il s'agit de SF, chuis resté très jeune. Là, cependant...
C'est bien fait, pourtant, on sent que DK applique toutes les recettes:
Personnages heinleinniens - le militaire est rigoureux, dynamique et bien rasé, la jeune fille prude, mais pas trop, les méchants sont bien laids, fourbes et impitoyables, les extraterrestes sont très extraterrestes, ouais, y sont jaloux de nous, les humains, y veulent pas qu'on fasse partie du Binz Galactique, y font que de nous embêter, quoi.
Le scénar tape dans tous les domaines du vol déjà exploités par de glorieux anciens; Asimov, Heinlein, il y a même une ancienne civilisation galactique qui a parsemé l'univers d'artefacts (on se souvient tous des Heechees de Frédrik Pohl, "la grande porte", etc.) permettant de se balader dans la galaxie aussi facilement que quand tu passes du bar à bière à l'urinoir.
Ok, j'arrête la facilité, car tout ne peu pas ressembler à du Dan Simmons ou de l'Alastair Reynolds. Tout le monde à le droit de bouffer.
Bien que de moindre calibre, ça pourrai se ranger dans la même valise que "Les Aux' " de D. Gunn ou de R. Morgan (Quantum, etc.), mais j’insiste, un cran en dessous.
Drès bon bour des gollégiens, drès bon, doi brendre, doi brendre...
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