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mardi 6 mai 2014

Les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus, Eduardo Mendoza

Un agréable divertissement.

Des fois cocasse, des fois savante, des fois provocatrice et souventes fois ironique, cette crypto-évangile selon San Eduardo prête toujours au sourire.

Oui, farang-iscariote, les pérégrinations du philosophe itinérant Pomponius Flatus l'entraîneront dans un petit coin de la Palestine où il va être, bien malgré-lui, témoin et acteur d’un drame local et socio-culturel.
En effet, Joseph, le charpentier du village est accusé du meurtre d’un notable juif, mais son fils, le jeune Jésus, certain de l’innocence de son daron engage notre Sherlock-Pomponius comme enquêteur privé... contre vingt deniers. Marie, la mère du môme insiste ; y a pas, le Pomponius est fait aux pattes, faut débrouiller cet embrouillamini judéo-romain s’il veut pouvoir s’arracher de ce bled paumé et ignoré des Dieux.

S’ensuit une cascade de situasses plus ou moins saugrenues ; le condamné à être crucifier, Joseph, est le seul charpentier du bled, c’est donc lui qui doit fabriquer sa croix, on dit même qu'il ne serait pas le père de son fils, etc., tu sais comment c’est, les gens aiment bien bavasser ; et il y a même la petite Lalita, fille d’une pute du  Macumba local, qu’on retrouvera quelques années après en gagneuse d’un Jésus devenu le merlan que l’on sait dans la ville de Magdalena… mais ça c’est une autre histoire.
Ah oui, t’ai-je précisé que nous sommes à Nazareth, en - 18 av JC ?


Un livre qui se lit avec le sourire d’un bout à l’autre.

Eduardo est devenu mon ami, dis-donc.






 Ouah ! Putain, je vole...



 
(Dali, "Chritz de St. Jean de la Croix")

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