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mercredi 16 avril 2014

La grande route du Nord, Tome 2, Peter F. Hamilton

Bien, passons aux cinq cent vingt-huit pages du deuxième tome ; ouais, au passage, tu n’auras pas été sans remarquer qu’il ne donne pas dans l’épitomé l’ami Peter, surtout quand tu sais que dans le monde rosbifo-saxon le bouquin est sorti en un seul volume, un véritable mille-feuilles ! J’ai lu que chez nous on ne faisait pas pareil car nos braves éditeurs francaouis pensent que les gens ont peur d’acheter des livres de ce calibre… les innocents ! Et qui croyez-vous qui les achète les bouquins de Hamilton si ce n’est des mordus de SF dans mon genre, vous pensez sérieusement que de le couper en deux suscitera des vocations ? En vendrez-vous plusse ? Sans dec ? Des bouquins, j’en ai déjà affuré pour le prix de plusieurs bagnoles ; c’est quoi ces manières de nous les livrer saucissonnés comme ça, portière par portière, ‘tain ! Vous déconnez ferme, les gars !
Pis, tiens, tant qu’on y est, vous allez aussi m’expliquer pourquoi la version “Hardcover” (la chère, donc) de nos amis outre-manchiers est affurable à 13,40 Livres (ça fait 16 Euros et des bananes) et que vous, vous nous la remettez en deux blots de 25€ chacun, hum ?
16,40€ versus 50€… Hé, les filles, vous vous faites encaldosser par le traducteur, non ? (À ce sujet, je connais une être humaine blanchie sous le harnais, traductrice de son état et trempée au sceau du bon mot qui vous fera ça à moitié prix.)

Ok, ok, je me calme et dès que le vent tournera, je repartira...
Nonobstant, je ne peux pas m’empêcher de penser que ça veut simplement dire que vous avez déjà zappé les libraires de l’équation avec vos vilains calculs survivalistes ultra-libéraux ; on ne peut pas se refourguer les fichiers électroniques que vous nous vendez one-shot sur Amazon, à moins de se situer hors légalité, et les prix “papiers” sont prohibitifs. Qui va aller acheter La grande route du Nord, Tome 1&2 à cinquante sacs à part quelques rares connards comme-moi ?  Je trouve tout cela assez dégueulasse, et je ne suis certainement pas la plus grossière de cette histoire !

- Hè, ma couille, te serait-il loisible de rouspéter, E-farang, et si on parlait de cette “grande route du Nord, Tome 2”, hein ? On s’énerve, on s’énerve, mais c’est pas tout, ça, faut qu’on cause de ce bouquin, ‘tain.

Bon, du côté de Newcastle l’inspecteur Hurst va presque réussir à boucler son enquête, mais ça c’est drôlement complexifié quant aux opérations guerrières sur St Libra, l’expédition de l'ADH va se mettre à patauger gravement dans une béchamel infernale, mon cadet, car la biosphère de cette maudite planète est réellement vivante et a recraché sui géneris quelques avatars de Cécile Duflot pas piqués des vers. Pis y en un de particulièrement teigneux, quand Gaïa s’énerve, faut ranger ses miches, farang-écologisse, Ouranos ou pas, elle va accoucher de quelques monstruosités ta terre-mère, faire chier son monde, empêcher nos gentils marines de tourner en rond… persuader Cronos d’émasculer son daron... tout ça, quoi.

Très, très singulière cette soudaine lubie de l’ami Peter pour l’Écolo-mythologie, assez inattendu de sa part, je trouve, surtout si tu te souviens bien de L’Aube de la nuit, quand Ken sauvait Barbie, ou mieux, de L’Étoile de Pendore, quand l’autre zigue Matin-Lumière-Montagne-etc. éradiquait les planètes par poignées entières. Que de changements cette fois-ci, entrave la coupure : on pillave à peine une planète pour en tirer un quelconque carburant que vlan, cette salope qui-était-vivante-mais-qu’on-en-savait-rien, ben, elle se rebiffe, dis-donc ! Elle ne veut pas y passer, et elle va sévir la garce !
Bon, les gentils (toi et moi, donc) ont plein de médicaments radio-actifs pour soigner les méchancetés estraterrestes récalcitrantes, en l’occurence une sorte de meta-virus qu’il va falloir lui administrer en suppositoire à l’autre greluche… pas facile ; elle a le pourtour anal assez délicat la St Libra, elle va gigoter, faire des manières, faire sa rosière et au final elle t’envoie des Cécile Duflot maquillées en Prédator, ‘tain ! Ça craint ! Sont pas à la fête les GI, décimés comm’ qui dirait.

Heureusement, heureusement qu’ils ne roupillaient pas tous, les mecs de la post-prod, y en a au moins un qui a entravé le blème, l’a alerté ses camarades et ils ont réussi, in-extremis, à corriger le tir, à rajouter quelques plans, à trouver des arrangements en envoyant une Ségolène négocier la paix des braves avec la Sainte Mère Libra ; royal, non ?

Ok, j’ai un peu déconné sur la fin de ce commentaire... hein ? au début aussi ? Bon, ben j’vais quand même pas le refaire pour tes belles mirettes, tu vas te le bectaresse tel quel, mon salaud.

Cela étant, ce fut un week-end palpitant, mille mercis ami Peter.


C.D. (nouvel Obs)




Avez-vous séquestré votre quota de carbone, hum ?
Faisez bien entention bande d'enfoirés...

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